Pour répondre à votre question sur le fait de reconnaître l’infraction : dans l’absolu, ça ne change rien, le procès-verbal de l’agent verbalisateur vaut jusqu’à preuve du contraire, selon la formule.
Ca signifie qu’à moins que vous trouviez des témoins en suffisance pour démontrer que vous n’avez pas commis l’infraction (infraction que vous n’avez pas nié avec commise), l’infraction sera considérée comme judiciairement prouvée. Si vous reconnaissez l’infraction, il sera d’autant plus délicat pour vous d’ensuite nier avec commis l’infraction. Mais si vous avez commis l’infraction -ce qui est le cas ici-, de toute façon, le nier sera de toute façon peu réalisable.
Donc, en fait, pour le policier, ça ne change rien. Il ne peut pas vous l’affirmer et le garantir, même si, d’expérience, il peut vous dire que ça ne changera rien.
Concernant l’épisode des pleurs, si ce que vous relatez est exact, le comportement de ces policiers ne leur fait pas honneur. Néanmoins, n’étant pas télépathe, je suppose, êtes vous certaines qu’il s’agit bien de ce qu’il s’est produit et non simplement de ce que vous avez perçu ?
Concernant le fait que vous avez été verbalisé, c’est ce que à quoi vous vous êtes légalement exposée. L’indulgence accordée par le policier n’est pas un droit. Même s’il est courant que les policiers se montrent indulgent, ce n’est pas le cas de tous et cela dépend, dans la pratique, aussi de votre comportement. N’avez-vous pas, à tout hasard, contesté le fait que rouler sur un trottoir vous soit reproché ?