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Commentaire de onegus

sur Robert Fisk : moi aussi, je questionne la « vérité » du 11 septembre


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Onegus onegus 31 août 2007 19:00

TORVALD : Salut le gus

Alors, content d’avoir ouvert la boîte de Pandore, de libérer tous les fantasmes en suspension dans l’air tels des virus malfaisants prêts à bondir sur le brave franchouille. Eh bien bravo c’est réussi.

Désolé mais je ne comprends où vous voulez en venir et, franchement, ce type de débat annexe ne m’intéresse pas. Rien d’égotique dans ma démarche, la seule et unique satisfaction est que cet d’article écrit par un sommité du journalisme international, publié dans un des plus grands journaux anglais et concernant une question fondamentale de notre histoire contemporaine, puisse avoir une certaine visibilité ici dans une traduction française. Agoravox en publiant ce billet ne fait que faire le travail que n’ont pas fait nos médias et notre presse nationale, ce qui est tout simplement honteux vu l’importance du sujet.

TORVALD : Et de repartir gaiement dans le raisonnement à l’envers, décidément une marque de fabrique d’avox si ça continue ainsi.

Il n’est précisément pas question de « raisonnement » dans cet article, mais de « questions », et sa seule marque de fabrique est celle de son auteur, Robert Fisk ; contreinfo, agoravox et les autres sites n’ont fait que relayer l’article ou sa traduction. Vous êtes ici dans une posture psychologique de stigmatisation que les américains appellent « kill the messenger » (tuez le messager)

TORVALD : Après 35 ans de guerre froide, une cible bien définie, on a 10 ans de flottement du renseignement qui ne sait plus s’il doit défendre les brevets contre la copie chinoise, surveiller Kadafi ou les narcos en Amérique Latine. Une guerre a été faite spécialement pour ça au Panama.

C’est un débat intéressant mais annexe, je préfère rester dans le sujet de l’article tel que Fisk le circonscrit lui-même : « Je suis de plus en plus troublé par les inconsistances dans la version officielle du 11 septembre. Il ne s’agit pas uniquement des incohérences évidentes »...« Je parle de problèmes scientifiques. »

TORVALD : Sous-estimation de l’information, non remontée d’icelle aux niveaux compétents, insuffisance de la synthèse, ça ça nous connait bien, nous, champions de l’analyse mais pas plus, bref dans les années 90 il reste des trous béants de sécurité dans l’aviation et ailleurs, par exemple dans les parkings du WTC.

Idem, c’est un autre débat.

TORVALD : Il y a là des erreurs monumentales que ce gouvernement essaie maladroitement de nier. De là à en faire le maître d’oeuvre ... !!! Ce serait une très mauvaise version du « Puisque ces évenements nous échappent feignons d’en être les organisateurs » (Cocteau ou Malraux)

Joli, mais idem encore : on est ici dans la prospective et la théorie.

TORVALD : « où sont les débris des avions (moteurs, etc.) de l’attaque du Pentagone ? Pourquoi les officiels qui ont été impliqués dans le vol United 93 (qui s’est écrasé en Pennsylvanie) ont été muselés ? Pourquoi les débris du vol 93 se sont dispersés sur des kilomètres alors que l’avion est censé s’être écrasé en entier dans un champ ? »

Là encore un gros mystère peut en cacher un plus petit. Il n’est pas impossible que l’avion de Pennsylvannie ait été touché par la chasse. C’est une simple hypothèse, les dialogues des téléphones portables indiqueraient que non. Idem pour le Pentagone. Pendant 40 ans, les gens ont eu le temps d’étudier un système de défense de ce bâtiment très spécial. On présume que toutes les possibilités furent envisagées, y compris un dispositif assez puissant pour réduire en miette n’importe quel O.V.N.I. Le problème dans les deux cas est qu’il y avait des passagers américains à bord d’où un épouvantable dilemne au moment des décisions qui peut expliquer les pataquès et l’embarras des explications a posteriori.

Les éléments matériels documentés et vérifiable à propos du vol 93 sont : très peu de débris au supposé point d’impact + découverte de débris dans un rayon s’étendant sur plusieurs kilomètres autour du supposé point d’impact. Ceci indique de manière claire une explosion en vol du vol 93. Pour ce qui est de savoir ce qui a provoqué cette explosion en vol, missile US Air Force ou bombe à bord de l’appareil : tant que nous n’aurons pas plus d’éléments, toute tentative d’explication reste conjecture, théorie ou hypothèse.

Pour ce qui est du Pentagone, le bâtiment est protégé en permanence par cinq batteries anti-missiles sophistiquées, réglées pour riposter automatiquement. Aucun appareil ne peut s’en approcher sans émettre un code de reconnaissance ami, ce qui est impossible pour un appareil civil. Le vol 93 aurait dû être abattu bien avant l’impact.

TORVALD : Mais de grâce arrêtons le délire.

Il me semble que la question est plutôt de ne pas entrer dedans...


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