Un métrotroll est un troll parisien ? J’en apprends décidément tous les jours ! Je croyais que le terme consacré était « Lutétroll » (de Lutèce) ??? Il est vrai que comme le disait l’autre jour l’éminent trollologue Piffard la culture classique se détrolle...

Enfin, rappelons quand même nos racines linguistiques en citant d’une part le bon vieux « Lugdutroll », le troll lyonnais d’origine celtico-latine, et d’autre part les hellénisants « Phocétrolls » marseillais, qui partagent avec les Nikatrolls niçois le don apprécié du bagou méridional.

Le « Burdigatroll » de Bordeaux peut se prévaloir de ses lointaines origines, tandis que le « Finistroll », le troll du Finistère, compense son étymologie récente par un surplus de haine parolière.

N’oublions pas qu’Agoravox est—pour combien de temps encore ?—l’un des principaux troll-havres de la trollerie des « Bordérotrolls », les trolls de Bordères, titre qui dans la droite ligne de l’esprit d’auberge fourre-trolls des Pyrénées-Atlantiques a été étendu à tous les trolls partisans de François Bayrou, le premier (et le dernier ?) des Robin des Trolls du centre plutôt à gauche.

Il est à noter que ces Bordérotrolls sont parfois désignés par leurs adversaires sarkotrolles (lermatrolles), ségotrolles et lepéno-marinotrolles par le terme méprisant de « nanotrolls », qui semble une allusion moins à leur petitesse physique et spirituelle qu’à leur nombre en savonneuse dégringolade...

Entre eux, il paraîtrait qu’ils s’appellent du nom de « francs-trolls », terme qui existait déjà dans le sens de « troll sans allégeance particulière qui parasite au hasard ». Ils l’interprètent de manière comme qui dirait créative comme le mariage inédit des concepts de liberté et de francité, sans oublier bien sûr l’allusion au prénom de leur grand alpha-troll.

Pouvez-vous confirmer, Taverne ?