« Je ne sais pas s’il faut aider les »nolife« à réintégrer le monde »extérieur« par des moyens »psy« . Par contre je suis persuadé qu’en les rebranchant concrètement et activement sur la dure nature rétive et rocailleuse on aurait de bons résultats ni intérieurs, ni extérieurs mais réels. »
En lisant cela vous donnez l’impression de ne pas avoir remarqué que les accrocs du « virtuel », mot impropre pour désigner l’informatisé à outrance, sont présents partout, aussi bien à la ville qu’à la campagne. Hors, ce phénomène est extremement présent chez lez citadins et rare chez les ruraux, bien plus occupés aux choses de la nature que ne peuvent l’être les gens des cités.
Que faire d’autre dans une cité que de jouer au foot et à la console ? Avez vous vu des jardins, des fermes, des champs, des chemins de grande randonnées dans le 75 et le 93 ?
Vous me répondrez qu’il y a les bois, Boulogne, Clamart, la Coulée Verte. Mais si c’est pour y rencontrer du citadin avec le balladeur sur les oreilles, des gamins perdus dans leurs consoles de jeux, des encostardés avec l’ordinateur portable sur les genoux en train de finir un boulot urgent pour la veille...
Les jeunes des villages sont plus occupés à courir la campagne sur leurs motos cross qu’à jouer à la console.
Il est vrai que beaucoup de villages n’ont pas encore le haut débit, les FAI ayant un tantinet la flemme de s’y déplacer pour installer les réseaux.
Et que penser de ces agriculteurs, de plus en plus nombreux à être équipés Internet et logiciels de visualisation et de traitements de leurs champs, disposant même de tracteurs capables de suivre le rayon de leur champs par simple suivi gps en automatique ?
Ils sont pourtant bien resté des fermiers bien les pieds sur leurs terres, bien en accord avec la Nature, mais pourtant bien branchés sur la globosphère dite virtuelle.
Alors, sont ils perdus dans le virtuel ou bien ancrés les pieds sur terre ?