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Commentaire de bcordelier

sur Iom post iom... (petit à petit...)


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bcordelier bcordelier 2 septembre 2007 09:57

Les meilleurs arguments pour l’espéranto sont ceux qui montrent, et cela nul ne peut le contester, que c’est devenu au fil des 120 ans de son existence une véritable langue vivante, avec même un certain nombre de locuteurs natifs je crois. On ne peut donc nier sa réalité et les motivations « transnationales » des gens qui le pratiquent.

Pour autant, et d’ailleurs je vois que le côté « langue neutre » est désormais souvent laissé quelque peu de côté par ses défenseurs les plus lucides, l’espéranto n’est pas une langue sans fondement, y compris sans substrat culturel. Il s’agit d’une sorte de synthèse, très intéressante, des principales langues européennes (perso. je préfère néanmoins à ce jeu l’ido), en quelque sorte un « néo-latin ». Cet aspect me semble le qualifier tout à fait à jouer le rôle de langue auxiliaire principale européenne.

Mais au-delà, si l’Europe veut vraiment porter une ambition commune et ne pas être une simple zone de libre échange profitant surtout à ceux qui optimisent le court terme, et se poser comme véritable phare de civilisation, la mise en avant de l’espéranto comme langue auxiliaire porterait un symbole fort. Et là, je laisse de côté l’aspect « facilité d’apprentissage » qui, à mon sens, n’est qu’un argument technique secondaire.

Cela étant, et puisque le nom du Kotava a été cité, je suis kotavophone. Lequel Kotava est réellement une langue culturellement neutre, certes encore bien moins connue que l’espéranto, mais qui progresse actuellement rapidement. Mais surtout, son ambition est bien au-delà de l’Europe, notamment en Afrique, où les problématiques linguistiques sont autrement plus prégnantes qu’ici et à enjeu post-colonial fort.


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