A Tal et à tous ceux qui ont, un tant soit peu, les yeux et l’esprit ouverts, sur Agrovox
Sur la « race des Egyptiens anciens », j’avais dit un jour devant un aréopage d’universitaires que l’Occident n’était pas encore mûr pour aborder sérieusement cette question. Ce n’est pas sur ce forum, où l’illusion du savoir et l’idéologie sont reines qu’on pourrait en parler sereinement. Ce que je vois dans les postes, à ce propos, est tout simplement hallucinant, surréaliste et ubuesque. On se croirait en fin 18e début 19e siècle. Abordons la question donc avec ironie et légèreté.
Alors qu’on se le dise une fois pour toute :
« LA CIVILISATION EGYPTIENNE EST UNE CIVILISATION BLANCHE ET LES EGYPTIENS ANCIENS SONT DE RACE BLANCHE, EXACTEMENT COMME LES GRECS ET LES ROMAINS. POUR PREUVE, REGARDER BIEN LE SPHINX, VOUS N’Y VERREZ QUE L’EXACTE REPLIQUE D’UNE STATUE D’APOLLON OU DE TOUT GREC ANCIEN. DE PLUS, QUAND VOUS REGARDER LES EUROPEENS DE NOTRE EPOQUE, ON NE PEUT DOUTER QU’ILS SOIENT LES HERITIERS DIRECTS DES PHARAONS : ETHNIQUEMENT ILS EN ONT LA CONFORMATION PHYSIQUE, LEURS DIEUX ET LEUR RELIGION SONT LES MEMES. CELA EST UNE VERITE ABSOLUE ET DEFINITIVE MALGRE LES PREUVES ARCHEOLOGIQUES ET DOCUMENTAIRES QUI DISENT, DEPUIS DES MILLENAIRES, LE CONTRAIRE. EN EXTRAPOLANT, IL FAUT DECRETER EGALEMENT QUE LE PREMIER HOMME, NOTRE ANCETRE LUC, EST NE BLANC ET EUROPEEN. TOUS LES VESTIGES ET LES DECOUVERTES ARCHEOLOGIQUES, SUR LES HOMMES PREHISTORIQUES, INDIQUENT TOUTES CETTE VERITE. C’EST CE QUI EXPLIQUE QUE NOUS COHABITONS, AUJOURD’HUI, SUR AGORAVOX AVEC DES PRECAMBRIENS ET DES ERECTUS TARDIFS ».
- Voici les preuves dont il ne faut surtout pas tenir compte
- la carte des races connues des Egyptiens dont j’ai déjà fait cas dans mon article (CF. Champollion).
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- HERODOTE (père de l’Histoire et grand historien, lorsqu’il parle des autres parties du monde, malade mental lorsqu’il parle de l’Egypte des Pharaons) :
« Il est bien évident en effet que les Cochidiens sont d’origine égyptienne, et je l’avais reconnu par moi-même avant de l’avoir entendu dire par d’autres. Quand je me suis préoccupé de cette question, j’ai interrogé des gens des deux pays : or, les Colchidiens avaient sur les Egyptiens des souvenirs plus précis que les Egyptiens n’en avaient sur eux ; les Egyptiens, eux, m’ont dit qu’à leurs avis les Colchidiens descendaient des troupes de Sésotris . Je l’avais conjecturé moi-même, pour la raison d’abord qu’ils ont la peau brune et les cheveux crépus - mais ceci ne prouve rien, car d’autres peuples présentent les mêmes particularités. Voici maintenant une preuve plus sûre : les Colchidiens, les Egyptiens sont les seuls peuples qui aient de tout temps pratiqué la circoncision ” . S’il faut absolument commenter ce texte qui est limpide comme de l’eau de roche par ailleurs, il faut simplement souligner qu’Hérodote n’avait aucun doute quant à l’appartenance ethnique des Egyptiens. Il n’en avait que pour les Colchidiens qui sont de la même couleur qu’eux, pratiquent les mêmes mœurs initiatiques et les mêmes cultures, la même religion.
- DIODORE DE SICILE, “ c’est en premier lieu chez les Nègres (Ethiopiens) qu’on a enseigné à honorer les Dieux, à leur offrir des sacrifices, des processions, des fêtes solennelles, bref tout ce par quoi les hommes rendent un culte à la divinité. C’est ce qui fait louer par le monde leur piété, et estimer que les sacrifices des Nègres (Ethiopiens) sont les plus agréables à la puissance divine ” . « Les Ethiopiens, ajoute l’historien, disent que les Egyptiens sont une de leurs colonie qui fut menée en Egypte par Osiris... Ils ajoutent que les Egyptiens tiennent d’eux, comme de leurs auteurs et de leurs ancêtres, la plus grande partie de leurs lois ; c’est d’eux qu’ils ont appris à honorer les rois comme des Dieux et à ensevelir leurs morts avec tant de pompe ; la sculpture et l’écriture ont pris naissance chez les Ethiopiens ” . Selon l’auteur c’est cette précellence qui fait qu’aucune puissance politique voisine ou lointaine n’a jamais pu soumettre l’Ethiopie à son joug. De l’enquête d’Hérodote, il ressort que, sur les 330 rois ayant régné en Egypte, 18 pharaons étaient éthiopiens et, en contrepartie, un seul pharaon égyptien a régné sur l’Ethiopie. L’Egypte est authentiquement africaine. Sa géographie, ses dieux, son organisation politique, sa langue ainsi que sa vision du monde sont essentiellement africains. Comme ces avants grecs et latins, C. A. Diop a eu le grand tort d’affirmer cette vérité (Nations Nègres et culture). Pour des raisons idéologiques l’on a voulu écarter l’Egypte de l’Afrique (Hegel, Gobineau.), sémitiser sa langue et blanchir sa population. Le but était d’extraire la Grèce, qu’on voudrait produit de la génération spontanée culturelle, scientifique et philosophique, de toute influence nègres ; les Nègres étant considérés, depuis l’époque moderne, comme des sauvages et primitifs inaptes à la civilisation. Car si l’Egypte des Pharaons était une civilisation intrinsèquement africaine, ayant initié la Grèce à la science et à la philosophie, l’Afrique et les Nègres ne pouvaient plus être qualifiés de primitifs et d’anhistoriques. L’équation objective suivante : l’Ethiopie (les Nègres) influence l’Egypte, qui est une colonie éthiopienne , qui à son tour ouvre la Grèce à la civilisation : égalait un crime de lèse-majesté à l’Occident esclavagiste et ethnocentrique.
Mais il faut, peut-être se méfier : Hérodote n’est-il pas un de ses Nègres à peau blanche de la mythologie eurocentriste ? C’est sans doute pourquoi, il ne sait pas que la circoncision est inventée par les Blancs, l’excision pharaonique aussi, par conséquent, puisqu’elle est le pendant de la circoncision masculine chez la femme ? La preuve, ces deux pratiques sont répandues, aujourd’hui même, en France et en Europe.
- Champollion et les « races » de l’Egypte :
Dans un post, la semaine dernière, j’évoquais la stupéfaction de Champollion, lors de la découverte du tableau qui en rendait compte. Il disait avoir honte de découvrir que la « race » blanche était la plus sauvage des quatre « races » connues des Egyptiens anciens. Dans la succession des races par rapport au Dieu Horus, il n’y a aucun doute, et Champollion le reconnaît, sur la hiérarchie sociale et de dignité des races du point de vue des Egyptiens. Deux rangs séparent le Nègre de l’Européen. Ce dernier est encore sauvage, et le Nègre civilisé jusqu’aux os. Cela se sent dans la suite de son commentaire : « On y retrouve aussi les Egyptiens et les Africains représentés de la même manière, ce qui ne pouvait être autrement : mais les Namou (les Asiatiques) et les Tamhou (les races européennes) offrent d’importantes et curieuses variantes (...). On représentait donc l’Asie par l’un des peuples qui l’habitaient, indifféremment. Il en est de même de nos bons vieux ancêtres, les Tamhou (n°4 de la planche) : leur costume est quelque fois différent ; leurs têtes sont plus ou moins chevelues et chargées d’ornements diversifiés ; leur vêtement sauvage varie un peu dans sa forme ; mais leur teint blanc, leurs yeux et leur barbe conservent tous le caractère d’une race à part. J’ai fait copier et colorier cette curieuse série ethnographique. Je ne m’attendais certainement pas, en arrivant à Biban-el-Molouk, à trouver des sculptures qui pourraient servir de vignettes à l’histoire des habitants primitifs de l’Europe, si on a jamais le courage de l’entreprendre . Leur vue a toutefois quelque chose de flatteur et de consolant, puisqu’elle nous fait bien apprécier le chemin que nous avons parcouru depuis ”.
N’Y VOYEZ RIEN D’AUTRE QUE LA CONFIRMATION, PAR LE PERE DE L’EGYPTOLOGIE MODERNE, QUE LES ANCIENS EGYPTIENS ETAIENT BIEN BLANCS DE LA MEME NATURE EVIDEMMENT QUE LES GRECS, LES ROMAINS ET LES EUROPEENS D’AUJOURD’HUI. C’EST TOUJOURS DE L’IRONIE BIEN SUR.
- Le Comte de Volney (1757-1820) ne dit rien d’autre non plus, lorsque de retour d’Egypte, où il avait accompagné Napoléon, dans son expédition calamiteuse, il écrit à propos du Sphinx, en plein esclavage des Nègres, et tout en ayant investi, lui-même, dans des compagnies maritimes esclavagistes : “ En voyant cette tête caractérisée nègre dans tous ses traits, je me rappelai ce passage remarquable d’Hérodote, ou il dit : Pour moi, j’estime que les Colches sont une colonie des Egyptiens, parce que, comme eux, ils ont la peau noire et les cheveux crépus ; c’est-à-dire, que les anciens Egyptiens étaient de vrais Nègres de l’espèce de tous les naturels de l’Afrique. (...). Penser que cette race d’hommes noirs, aujourd’hui notre esclave et l’objet de nos mépris, est celle-là même à laquelle nous devons nos arts, nos sciences, et jusqu’à l’usage de la parole. D’imaginer enfin que c’est au milieu des peuples qui se disent les plus amis de la liberté et de l’humanité, que l’on a sanctionné le plus barbares des esclavages, et mis en problème si les hommes noirs ont une intelligence de l’espèce des Blancs ” . Notons que Volney lui-même craignait, lors de la première édition de son récit, en 1787, de ne pouvoir convaincre, par son seul témoignage, ses compatriotes, à l’époque, sur le caractère nègre des Egyptiens, voire sur le fait qu’il ait pu même y avoir des Nègres en Egypte antique. Mais comme l’indique la note de l’auteur, lors de la troisième édition de l’ouvrage, son observation a été confirmée par la science : “ Blumenbach, professeur très distingué d’anatomie à Goetingue, a publié en 1794 un mémoire duquel il résulte :
1° Qu’il a eu l’occasion de disséquer plusieurs momies égyptiennes.
2° Que les crânes de ces momies appartiennent à trois différentes races d’hommes, savoir : l’une la race éthiopienne caractérisée par les joues élevées, les lèvres épaisses, le nez large et épaté , les prunelles saillantes ; ainsi, ajoute-t-il, que Volney nous représente les coptes d’aujourd’hui.
La seconde race qui porte le caractère des Hindous, et la troisième qui est mixte et participe des deux premières. Le docteur Blumenbach cite aussi en preuve de la première race, le sphinx, gravé dans Norden, auquel les plus savants antiquaires n’avaient pas fait attention jusque-là ” . On peut dire que Volney ne dit pas expressément comme C. A. Diop que les Egyptiens étaient primitivement Nègres, mais la lecture attentive de son ouvrage, même de cette note que nous citons, laisse entendre que c’était là son intention. En effet les Hindous n’ont pu que venir d’ailleurs pour ensuite produire le métissage avec les Nègres autochtones. D’autres part, l’auteur note quatre pages avant comment l’Egypte a subi des changements à elle imposés par les multiples invasions étrangères. : “ enlevée depuis vingt-trois siècles à ses propriétaires naturels, elle a vu s’établir successivement dans son sein, des Perses, des Macédoniens, des Romains, des Grecs, des Arabes, des Georgiens, et enfin cette race de Tartares connus sous le nom de Turks ottomans ”.
Mais là aussi, il faut se le dire : Volney et Blumenbach ne sont pas crédibles, étant eux-mêmes des Noirs à peau blanche. Je suppose, en effet, que cette bizarrerie existe aussi puisque l’Europe a inventé les Blancs à peau noire, en vue de s’approprier la civilisation de l’antique Egypte.
LA FALSIFICATION EN MARCHE :
Voyez vous-mêmes, à travers ces quelques contradictions monumentales de Champollion Figeac, le frère de l’égyptologue, initiateur de la falsification de l’histoire de l’Egypte : « Les premières tribus qui peuplèrent l’Egypte, c’est-à-dire la vallée du Nil entre la cataracte Syène et la mer, écrivait-il, vinrent de l’Abyssinie ou Sennaar. Les anciens Egyptiens appartenaient à une race d’hommes tout à fait semblables aux Kennous ou aux Brabras, habitants actuels de la Nubie. On ne retrouve, ajoutait-t-il, dans les Coptes de l’Egypte, aucun des traits caractéristiques de l’ancienne population égyptienne. Les Coptes sont le résultat du mélange confus de toutes les nations qui, successivement, ont dominé sur l’Egypte. On a tort de vouloir retrouver chez eux les traits principaux de la vieille race ”.
Autre passage : “ L’opinion selon laquelle l’ancienne population de l’Egypte appartenait à la race nègre africaine, est une erreur qui a longtemps été adopté comme une vérité. Les voyageurs au Levant depuis la Renaissance des Lettres, peu capables d’apprécier avec exactitude les notions que les monuments de l’Egypte fournissaient sur cette question importante, ont contribué à propager cette fausse idée, et les géographes n’ont guère manqué de la reproduire, même de notre temps. Une grave autorité s’était aussi déclarée pour cette union, et avait, pour ainsi dire, rendu cette erreur populaire. Tel fut l’effet de ce que le célèbre Volney publia sur les diverses races d’hommes qu’il avait observées en Egypte. Il dit dans son Voyage qui est dans toutes les bibliothèques, que les Coptes ont le visage bouffi, l’œil gonflé, le nez écrasé, et la lèvre grosse, comme les mulâtres ; qu’ils ressemblent au Sphinx des Pyramides, lequel est une tête de nègre très caractérisée, et il en conclut que les anciens Egyptiens étaient de vrais Nègres de l’espèce de tous les naturels d’Afrique. A l’appui de son opinion, Volney invoque celle d’Hérodote qui, à propos des habitants de la Colchide, rappelle que les Egyptiens avaient la peau noire et les cheveux crépus. Mais ces deux qualités physiques ne suffisent pas pour caractériser la race nègre et la conclusion de Volney relative à l’origine de l’ancienne population égyptienne, est évidemment forcée et inadmissible ”.
Cette thèse aberrante est reprise dans le manuel de géographie français, destiné aux élèves de 5e coll. Cholley, éd. Baillère et Fils, en 1950. “ Un Noir se distingue moins par la couleur de sa peau (car il y a des blancs à peau noirs) qu’à ses traits : lèvres épaisses, nez épaté, etc.” Ce qui veut dire, en d’autres termes, que pour être un Noir, il ne suffit pas d’être noir de la tête aux pieds et d’avoir les cheveux crépus. Oui en effet, la couleur de la peau serait anodine. A notre époque, on peut, suivant cette logique spécieuse, dire que William Du Bois (fondateur du panafricanisme, Tiger Wood, Hamilton, Noah, Rama Yade, la plupart des Américains noirs, des Brésiliens, des Cubains, des Antillais, des Indiens noirs, les Ethiopiens, les Soudanais, les Tchadiens, les Peuls, les peuples sahéliens, bref, tous les Noirs qui ne sont pas directement des Bantous, sont des Blancs ! Même si, par ailleurs, Bantou signifie métis. Et quelqu’un ose dire que Michaël Jackson est noir ? Non c’est une pureté blanche, oui. Cela aussi, il faut s’en convaincre, c’est la stricte vérité évangélique. La science et la vérité sont malmenées, ici, comme jamais.
Mais si cette vérité tout alambiquée ne peut pas convaincre, disons et faisons-le dire : L’ancien peuple de l’Egypte a tout le temps été métissé. Une mosaïque d’Arabes, de Blancs, d’Asiatiques et peut-être de Noirs. Pas de Noirs d’ailleurs puisque qui dit métisse dit pas de négroïdes. Mensonge ? Non, idéologie !
Bien sûr, il est de notoriété publique que les Arabes n’ont atteint l’Egypte qu’en 640, longtemps après la disparition, sous les assauts et les occupations multiples de puissances et de peuples étrangers, de la civilisation des Pharaons. Ces invasions expliquent notamment le métissage de la population égyptienne pendant ses derniers siècles. Mais malgré cela, la proportion nègre était encore assez importante par rapport au reste pour que Hérodote ait constaté, de visu, au 5e siècle avant notre ère que l’Egypte était peuplé de Nègres. Il est en effet difficile d’effacer les traces d’une « race », surtout qui a dominé au sein d’une civilisation.
Les anciens, malgré leurs limites technologiques et scientifiques et les approximations de leur connaissance anthropologique, linguistique et ethnologique du monde, ont eu des visions clairvoyantes, et ont ainsi établi un certain nombre d’informations, qui se révèlent justes aujourd’hui. L’Eden et l’origine des religions qu’ils situaient en Ethiopie (Homère, l’Iliade et l’Odyssée) ; Les Ethiopiens vus comme les plus sages et les plus anciens des hommes (Hérodote, Diodore de Sicile, Strabon) ; la géographie du monde connu à l’époque (l’Atlas de Ptolémée). Aujourd’hui à quelques détails près tous leurs dires se sont vérifiés.
A partir de ce constat édifiant à propos de leur honnêteté et de leur esprit de vérité, l’on comprend mal que seules leurs points de vue sur le caractère négro-africain de l’Egypte des Pharaons se trouvent combattus, d’autant plus qu’au 18e siècle déjà leur thèses étaient confirmées par des chercheurs honnêtes. Mieux, aujourd’hui, l’on a la certitude que la culture, la langue (Cf. Histoire générale de l’Afrique : Conférence du Caire, où cette thèse a triomphé sous la houlette de C. A. Diop), les pratiques politiques et religieuses de cette civilisation s’intègrent naturellement dans l’esprit africain. Tout cela n’a pas pu empêcher qu’à la suite de Hegel, des penseurs jusqu’à nos jours considèrent l’Egypte comme une entité extra africaine, sinon une civilisation d’origine occidentale, soit aryenne, soit sémitisante. Sans le moindre début de preuve.
J’entendais, le mercredi 28 août dernier, Alexandre Adler, sur France Culture, traiter C. A. Diop de personnage fantasque car il soutenait que nègre était la « race » des Egyptiens anciens. Cet ignorant et fier de l’être n’a jamais sans doute lu C. A. Diop ni les anciens grecs qui sont une partie des sources de l’égyptologue sénégalais. Mais dans sa suffisance, il ridiculise quelqu’un dont la culture classique lui aurait donné du tournis, si elle lui avait été transférée dans la petite tête.
Conclusion :
C’est à se demander qui, des Grecs anciens ou des Européens modernes et contemporains qui s’en revendiquent, sont les plus idiots. Je me demande comment les Européens contemporains, qui tiennent les savants grecs et latins tels des imbéciles, incapables de faire la différence entre ce qui relève de leur invention propre et ce qui leur a été enseigné par leurs voisins égyptiens, comme incapables de différencier la couleur blanche de leur peau du noir de la peau des égyptiens, peuvent encore éprouver de la fierté à être des héritiers culturels et intellectuels de gens aussi peu fiables et idiots. Est-ce parce que, comme dit l’adage, « les chiens ne font pas des chats » ? Non ! Les savants grecs n’étaient pas des idiots ; c’étaient des gens honnêtes et soucieux de la Vérité. Les idiots, ce sont ceux qui échafaudent, aujourd’hui, des théories alambiquées et mensongères pour des raisons purement idéologiques et circonstancielles. L’incapacité de ces derniers à soutenir la vérité les rend d’ailleurs indignes de la civilisation hellénique dont ils se revendiquent, volontiers mais à tort, comme héritiers.
L’auteur.
03/09 21:44 - Tao David
@ tal, rassurez-vous, votre réponse n’est ni décalée ni insipide. Bien au contraire ! (...)
02/09 19:14 - tal
@ Tao David Merci pour cette excéllente et très brillante intervention. Ma réponse à (...)
02/09 18:20 - fouadraiden
tall, je ne doute pas que vos nombreux voyages vous aident mieux que moi à saisir la (...)
02/09 17:36 - tal
@ Fouadraiden. ** le terme noir que nous utilisons ici pour designer aujourdhui la majorité (...)
02/09 17:08 - Tao David
A Tal et à tous ceux qui ont, un tant soit peu, les yeux et l’esprit ouverts, sur Agrovox (...)
01/09 14:27 - fouadraiden
tall, le terme noir que nous utilisons ici pour designer aujourdhui la majorité des peuples (...)
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