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Commentaire de esperantulo

sur Iom post iom... (petit à petit...)


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Hermes esperantulo 2 septembre 2007 20:42

« La règle 13 dit : « On utilise la finale n pour indiquer l’accusatif. » C’est un peu court. Qu’est-ce que l’accusatif ? quels contextes d’emploi ? quelle fonctions grammaticales ? pourquoi le lieu avec mouvement utilise t-il l’accusatif ? etc... »

c’est une erreure l’accusatif prend la marque « n » (regle 2) ; dans les autres cas c’est la préposition ; donc l’accusatif est avant tout le COD comme en russe dans la déclinaison NAGDIL. la regle 13 c’est 13. Si le mot marque le lieu où l’on va, il prend la terminaison de l’accusatif. Donc le n peut remplacer certaines préposions principalment al pour eviter de faire enal, al, en, sur al, ect

« Par ailleurs, où figure la liste des affixes, si importants dans la morphologie de l’espéranto ? Pas dans ces fameuses 16 règles. Une grammaire digne de ce nom n’évacue pas ces questions »

Un affixe ne fait pas partie de la grammaire il fait parti du vocabulaire, quand on connait bien l’eo, on connait bien les 40 principaux mais ils en existe d’autres, en fai avec le temps dans la pratique la différence entre radical et affixe tend à disparaitre, qui plus est certains afixes ne sont plus utiliser actuellement et de nouveau sont arrivées. la grammaire c’est l’ensemble des règles qui régissent la phrase. m^me dans le monde espérantiste beaucoup rstent sur l’idée d’un affixe d’un sufixe, d’un prefixe, alors qu’il serait mieux de dire radical, des afixes radicaux (mala, eta, isto, emo, emi, ect)

« La grammaire officielle du Kotava fait effectivement une quarantaine de pages, mais au moins les questions importantes de ce genre, et bien d’autres, sont décrites. » A un moment donné je me suis posé la question sur les collélatifs dans leur place dans les exercices (qui font partis du fundamento) ou dans les 16 regles, comme ils sont dans le systeme vocabulaire forcément on devait les retrouvés dans les exercices.

« Quand vous jugez la grammaire du Kotava compliquée, je sais que vous ne faites pas référence à cette différence de nombre de pages. Non, j’imagine que vous pensez davantage au système verbal (conjugaison, modalités, états) qui, malgré les nombreux exemples fournis mérite, à mon sens, des ampliations et surtout d’être davantage perçu de façon dynamique que comme une grille pesante donnant parfois l’impression que seules les nuances les plus fines seraient linguistiquement correctes. Ce n’est pas parce que des mécanismes pointus sont disponibles qu’il faut forcément les employer. L’important, c’est de se faire comprendre. Richesse grammaticale n’est pas antinomique de simplicité, heureusement. »

Donc si je vous suis bien on apprend quelque chose dans le kotava pour se dire ensuite que l’on peut faire des fautes, perso pour moi ca n’a aucun interet alors au lieu de faire des regles contournables, autant en faire le moins mais le plus éfficace possible.

« Sinon, sur vos remarques quant à la « difficulté » d’apprentissage du vocabulaire, au regard de sa langue natale, globalement je vous suis. Apprendre une langue dont 100% du vocabulaire est inconnu est évidemment plus compliqué qu’une dont 80% des racines sont plus ou moins déjà connues. Situation que vivent les africains ou les asiatiques lorsqu’ils doivent apprendre l’anglais ou ... l’espéranto. Le Kotava, à ce titre, n’est plus compliqué que pour les occidentaux (dont fait aussi partie l’ensemble des slaves !). Mais -et là on retrouverait le vrai thème de base de savoir quel est l’intérêt d’utiliser une langue auxiliaire quand l’anglais joue déjà ce rôle- les arguments simplement techniques sont de faible poids par rapport aux arguments plus profonds tels ceux qui touchent à la culture et aux corpus linguistico-sociétaux. Décider d’utiliser une langue auxiliaire pour faire pièce à celle ou celles naturelles actuelles est quelque chose d’éminemment symbolique et touchant au cœur des notions d’identité et de relation aux autres. »

Un probleme du kotava par exemple est le systeme graphique il est totalement latin, donc se qui enleve dans sa pratique son coté neutre qui plus pour integrer des noms prpres étrangers il faut suivre leur graphie donc on se retrouve avec une graphie ou on ne sait pas se qui est autorisé ou pas.

De plus, une différence entre le kotava et l’eo, c’est l’eo a le systeme afixes comme dans les pays d’asie (existe en europe mais de manière beaucoup moindre) et le vocabulaire europen donc quand les asiatiques apprennent l’eo ils ont principalment le vocabulaire à apprendre et pour l’europeen c’est le principe de l’afixe et agglutination à comprendre. En kotava chacun doit apprendre le vocabulaire. De plus cela permet pour les européen désirent apprendre une langue asiatique de déjà se familiariser avec l’agglutination et les asiatiques de connaitre les bases de vocabulaire européen, ce que le kotava ne permet pas toujours.

C’est pour ca que la langue parfaite ne peut exister car il existe toujours des points négatifs, pour moi l’eo s’en rapproche le plus par rapport au kotava ppas uniquement sur le systeme mais aussi sur tout ce qui est son satellite, et quand on ajoute une chose par ci une chose par la différence se fait sentir nettement


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