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Commentaire de bcordelier

sur Iom post iom... (petit à petit...)


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bcordelier bcordelier 2 septembre 2007 22:07

@ Skirlet

[citation]Et si un groupe de kotavophones utilise des mots non approuvés par le comité, que se passe-t-il ?[/]

S’il s’agit de néologismes totaux, il faudra quelque part que leur promoteur les explicite. Je vois difficilement alors de ne pas recevoir un avis à un moment ou un autre de la part de kotavophones expérimentés appartenant au comité linguistique.

[citation] ? ? ? Vous n’avez quand même pas attendu toutes ces années ma venue, pour mener des discussions longues et animées en kotava ?..[/]

Denon me smiley Pu rin femkabumuyú ede co-kotavuyul ise ixam belcon me co-rodokaliyit. (Bien entendu que non smiley Je vous lançais simplement une perche au cas où vous auriez parlé Kotava et que nous n’ayons pas eu déjà l’occasion d’échanger ensemble.)

@ Esperantulo

Mea culpa sur la règle 2. Je n’avais pas pris la précaution de consulter mon Waringhien et je suis allé bêtement sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Grammaire_de_l’espéranto. , d’où mon erreur vénielle.

Sur la question des affixes, même si l’espéranto les considère comme des radicaux pleins, composables par agglutination, ils remplissent un rôle tellement essentiel qu’ils méritent de figurer dans la grammaire de base.

[citation] Donc si je vous suis bien on apprend quelque chose dans le kotava pour se dire ensuite que l’on peut faire des fautes, perso pour moi ca n’a aucun interet alors au lieu de faire des regles contournables, autant en faire le moins mais le plus éfficace possible.[/]

Ne me faites pas dire ce que j’ai absolument pas dit. J’ai simplement exprimé le fait que la grammaire officielle Kotava offre et décrit de nombreux mécanismes permettant de multiples nuances et modalités d’expression (et pas seulement les concepts linguistiques occidentaux auxquels nous sommes habitués). Mais que pour autant, rares sont ceux qui se servent de toute la palette des possibilités et qu’il peut exister plusieurs niveaux ou registres de langage. La langue est souple et riche à la fois, mais n’a pas un caractère « mécanique » rigide. C’est l’un de ses charmes majeurs.

[citation] Un probleme du kotava par exemple est le systeme graphique il est totalement latin, donc se qui enleve dans sa pratique son coté neutre qui plus pour integrer des noms prpres étrangers il faut suivre leur graphie donc on se retrouve avec une graphie ou on ne sait pas se qui est autorisé ou pas.[/]

Le système graphique est effectivement latin. Mais contrairement au système grammatical ou lexical, il s’agit là de pure convention formelle qui n’influe pas sur la neutralité intrinsèque. La meilleure preuve de cela étant que des langues aussi différentes que le vietnamien, le lingala, le turc, le quechua ou le tahitien utilisent également des alphabets latins.

Quant à la transcription des noms propres, il s’agit là d’une question toujours épineuse dans n’importe quelle langue. Vous rappelerais-je comment l’espéranto transcrit Shakespeare (Ŝekspiro) ? Pour le coup, en Kotava, c’est tout simplement : Shakespeare.

[citation] C’est pour ca que la langue parfaite ne peut exister car il existe toujours des points négatifs, pour moi l’eo s’en rapproche le plus par rapport au kotava ppas uniquement sur le systeme mais aussi sur tout ce qui est son satellite, et quand on ajoute une chose par ci une chose par la différence se fait sentir nettement[/]

Nous sommes bien d’accord sur le fait qu’il est illusoire d’imaginer une langue parfaite. Chacune a ses particularités, points forts et points faibles, ressentis différemment par les uns et les autres. Je n’escompte pas vous convaincre, mais le fait de pouvoir en discuter courtoisement et de façon argumentée est toujours quelque chose d’agréable. smiley


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