à l’auteur :
Votre proposition consiste donc essentiellement à séparer les gros pépins, couverts par un socle commun, des petits pépins, à la charge des assurés dans le cadre d’un système privé (qui est censé maximiser la concurrence).
Vous oubliez les faits constatés dans d’autres pays... Un seul exemple : de nombreuses personnes aux Etats-Unis ne sont pas couvertes (46 millions de personnes, sur un population légèrement inférieure à 300 millions) parce que c’est trop cher pour eux (soit qu’ils ne peuvent objectivement pas payer, l’écrasante majorité, soit qu’ils aient fait ce choix pour quelques uns) ou très mal couvertes (il n’existe pas de statistique pour cela, mais de nombreux « assurés » sont soumis par leurs assurances privées à des clauses très restrictives - dépenses non assurées - ou très restrictives - dépenses assurées seulement s’ils vont dans les établissement et cabinets médicaux agréés par l’assurance : pas de choix du lieu, même en cas d’urgence...).
Quel est le bilan :
- services d’urgences débordés, d’autant plus débordés que la part des mal on non assurés est localement plus élevée (cas extrême : le Texas)
- tendance classique à ce que des pathologies lourdes se développent qui auraient pu être bien mieux traitées et guéries si elles avaient été prise en compté précocément. Mais dans la phase précoce les intéressés ne pouvaient pas se faire prendre en charge.
Et vous nous proposez d’aller vers çà ????
Et vous croyez qu’on va diminuer les dépenses comme ça ??? La dépense de santé par habitant aux USA est proche du double de la française...