Permettez moi de trouver que le mystère J.Bosch peut se juxtaposer au mystère West (oh, attention même si la tentation - pas celle de Saint-Antoine, enfin de Bosch : do you get me ?
de faire un mystère de l’west est grande...).
Parfois, il faut décrypter DW, chercher un sens, car son phrasé typique [je n’ai pas dit triptyque, de H.B. oh oh](et pour certains insupportable autant qu’agréable à d’autres) demande de l’attention. Comme de mon point de vue, la lecture d’une oeuvre de H.Bosch demande une attention, une concentration, une aspiration dans le détail, tout en préservant une partie du regard pour assimiler la toile (par abus : Bosch c’est souvent sur du bois hein !) dans l’ensemble, son rithme, son mouvement, sa mise en scène, son sens.
DW est tout à fait capable de faire aimer un style ou un mouvement ou un artiste qu’il aura décrit. Autant que de faire partager des idées, autant que démarrer un débat, sur l’oeuvre ou la personnalité du peintre etc. C’est bien, et s’il a des travers de personnalité, s’il attise les feux de haines plus ou moins spontanée ou les braises lentes de vindictes, qu’importe, on n’est pas toujours heureux d’être aimé de tous. Vous dirais je que de l’époque où je m’attardais encore devant la télévision française je garde le souvenir de personnages ou de « tons » exaspérants, de poses qui m’indisposaient ou de vulgarité provocante à dessein, mais ce souvenir reste associé à des émissions cultes (de mon point de vue) ou des moments forts de débats ou d’idée.
Sur le trollage, le trolling, je trouve cela un peu puéril, un peu creux. Et si cela constitue un art, il est un art éphèmère, car le trolling ne laisse pas de trace. Les commentaires du type c’est pas moi c’est toi, qui qui dit qui l’est, pauv’ mec, toi même etc. sont volatiles, peut être exutoire pour certain, et certainement ennuyeux pour d’autres.
DW a un public de lecteur, n’en déplaise à ses détracteurs les plus acharnés. J’en fais partie, car l’art m’interresse, comme philosophie, comme technique, comme objet confus de sensualités. Et je crédite DW de plusieurs occasions offertes de découvrir des artistes ou groupes d’artistes que je ne connaissais pas. Le monde est vaste, si DW peut faire office de guide « à sa façon », soyons assez ouverts pour lui reconnaître ce but. Après, s’il s’agit pour lui d’un mirroir, ou d’une vanité, ou au contraire rien de cela et une passion qui déborde et se déverse sur la toile, c’est son affaire.
Pour en finir avec ce commentaire sans doutes indigeste - apologizing - le trolling peut être amusant à lire, mais quand l’insulte domine, même dans un calembour, je n’y trouve plus aucun intérêt.
Meilleures Salutations, et pour ceux qui pratiquent, je vous souhaite d’avoir de nombreux trolls et d’en être fiers.
Faust