« Bon, je ne suis pas convaincu par les arguments qui vous annoncez. »
Vous avez le droit. On est encore en démocratie.
« La croissance n’est pas l’élément fondamental de mesure. »
Tout à fait d’accord. Mais ce n’est pas ce que répète à l’envie les médias. Et cet article porte sur le mesage véhiculé par les médias.
« Une politique de l’offre serait-elle catastrophique pour la France ? »
Détaillez votre « politique de l’offre ». Donnez moi des exemples et des arguments.
« Regardez ce à quoi en sont rendus les USA avec leurs société de consommateurs : des déficits dans tous les coins, des gens fragiles jetés à la rue par centaines de milliers. C’est ça que vous voulez pour nous ? »
Heu...je ne veux rien en particulier moi... Maintenant, quand je ferai un papier sur les USA, on en reparlera...
« Vous ne voyez pas à mon avis le véritable problème de l’Allemagne. Quelle est la signature de ses exportations ? tire-t-elle vraiment partie de la mondialisation ? L’Allemagne, comme la France, réalise environ 60% de ses exportations dans l’Union Européenne. Et c’est dans l’UE qu’elle a le plus gagné de parts de marchés. »
L’Allemagne tire profit de sa position en Europe de l’est (qui ne faisait pas partie de l’UE jusqu’à il y a peu). En ce qui concerne le reste du monde, pour voir si elle tire profit de la mondialisation, il faut voir la progression nominale et pas en % de parts de marché.
« Il n’y a donc pas de réel miracle allemand !!! »
Là dessus, on peut être d’accord !
"C’est parcequ’elle est parvenue à redevenir compétitive dans l’UE, dans les mêmes conditions sociales et monétaires que nous, qu’elle s’en sort bien aujourd’hui. Ce n’est donc en rien un miracle !!!
Il n’y a donc pas d’autre solution pour nous, que d’appliquer des réformes (libérales ou pas) visant à améliorer la compétitivité dans l’europe."
Oui, bon alors là on mélange un peu tout : effectivement qu’il faut faire quelque chose. Mais si on est pas d’accord sur le constat, ça va être dur de se mettre d’accord sur ce qu’il faut faire.