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Commentaire de Dominique Larchey-Wendling

sur Newton et le 11 septembre


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Dominique Larchey-Wendling 7 septembre 2007 16:03

J’ai développé un modèle informatique rudimentaire de l’effondrement d’après la théorie du pancake. Vous pouvez voir sur cette animation.

le résultat du modèle d’effondrement dont je donne certains détails plus loin. D’accord une description :

il y a quatre tours dans l’ordre, de gauche à droite :

1/ une tour qui s’effondre par démolition contrôlée à partir du bas (vitesse de la chute libre)

2/ la tour WTC2 qui s’effondre à partir de l’étage 81 (au milieu entre 77 et 85)

3/ la tour WTC1 qui s’effondre à partir de l’étage 96 (au milieu entre 93 et 99)

4/ une tour qui s’effondre par pancake à partir du dernier étage

Seule les deux tours du milieu sont « réelles », les autres sont à titre de comparaison. En dessous de la tour on trouve le temps qui s’écoule jusqu’à la fin du processus d’effondrement.

On remarque que WTC2 est très proche de la vitesse de la chute libre alors que WTC1 en est plus éloigné. Enfin, le pancake à partir du haut mais vraiment beaucoup plus de temps qu’une chute libre.

Le modèle enfin :

Chaque tour fait 111 étages (110 plus le plafond) et on suppose que la dalle de chaque étage fait 25cm d’épaisseur. On ignore toutes les structures sauf les dalles :

Seule l’inertie des dalles inférieures ralenti la chute (par rapport à la chute dans le vide)

La tour se décompose en trois blocs : 1/ les étages au dessus du point de rupture qui ne sont soumis qu’à la gravité et tombent en chute libre.

2/ ces étages viennent s’écraser sur un bloc intermédiaire d’étages empilés les un sur les autres, bloc qui est lui même en chute, mais non libre : il est accéléré par les impacts des étages supérieurs qui viennent s’empiler sur lui et est ralentit par l’impact avec les étages inférieurs sur lesquels il s’empile.

3/ les étages inférieurs au bloc intermédiaire sont immobiles avant d’être chacun à son tour percuté par le bloc intermédiaire (qui est alors ralentit) auquel l’étage inférieur percuté s’ajoute. Après l’impact, l’étage inférieur percuté fait corps avec le bloc intermédiaire qui poursuit sa chute.

Ce modèle donne une limite inférieure absolue du temps de chute qui est un peu plus élevée que celui de la chute libre. En effet, il ignore toutes les sources de ralentissement de la chute (énergie de pulvérisation, structure métallique externe et noyau interne, frottements de l’air etc).

En intégrant les autres sources de ralentissement, principalement la dissipation d’énergie nécessaire à la pulvérisation du béton et à la rupture des structures en acier, on doit pouvoir montrer que le temps de chute minimal dans le modèle du pancake est encore bien plus élevé.


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