• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Marco

sur Newton et le 11 septembre


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Marco Marco 7 septembre 2007 17:41

Concernant les temps de chute des tours, voici les observations du Prof. Stevens E. Jones, éminent physicien américain avec non nombreuses publications dans la revue scientifique Nature, dans un article traduit en français et intitulé « Réexaminer le 11/09/2001 en appliquant la méthode scientifique » (Notez bien le passage que j’ai mis en gras !) :

« Le temps d’effondrement de la tour sud a été estimé à 10 secondes dans le Rapport de la Commission sur le 11/09 (page 322). Le temps de chute libre d’une brique jetée depuis le toit de la tour, à 417 mètres de hauteur (1368 pieds), serait de 9,2 secondes. Le rapport final du NIST évite tous les évènements qui surviennent après que la tour soit sur le “point de s’effondrer”, y compris le temps d’effondrement particulièrement court. En ignorant toutes les observations effectuées après que les Tours soient sur le “point de s’effondrer”, naturellement le NIST ne tient pas compte des preuves de métal fondu, des caractéristiques des effondrements qui ne sont pas décrites correctement par le mode de rupture supposé et de la plupart des preuves flagrantes contenues dans les débris, la poussière et les aérosols collectés dans les jours et les mois après les effondrements. Clairement, le NIST ignore une quantité considérable d’informations, ce n’est pas une bonne pratique de la science.

Kevin Ryan, corédacteur du “Journal of 9/11 Studies”, a analysé la question : “Les incendies étaient-ils suffisants pour provoquer la rupture complète des colonnes centrales en acier des tours ?” Il démontre spécifiquement que le NIST a fait des hypothèses hasardeuses, voire dans certains cas scandaleuses qui contredisent les preuves physiques en arrivant à la conclusion que les tours étaient “sur le point de s’effondrer”. À ce propos, Kevin fut renvoyé de Underwriters Laboratories quand il a publiquement révélé que le NIST avait mandaté UL pour mener des expériences afin de tester l’acier. Des répliques d’assemblages des planchers du WTC furent soumises à des tests de résistance au feu pour voir ce qui se passerait. Lorsque Underwriters Laboratories a réalisé les tests, les assemblages n’ont pas cédé. Il y a eu une certaine déformation, Kevin Ryan note environ 8 centimètres (3 pouces) d’affaissement vertical, mais les assemblages des planchers n’ont pas cédé et n’ont certainement pas fondu !

Ceci est un exemple de résultats expérimentaux qui contredisent le modèle du NIST basé sur l’incendie et les dégâts, un gros morceau de la théorie de la conspiration officielle. Le NIST utilise des modèles informatiques pour analyser la réaction au feu des tours du WTC, ce qui est très bien si cela est fait en accord avec les données et les lois de la physique. Cependant, le modèle néglige beaucoup de données. Dans la méthode scientifique, les données expérimentales représentent le fondement du modèle, et non l’inverse. Dans le cas présent, les expériences avec les assemblages de planchers du WTC n’ont pas eu pour résultat l’effondrement ou la rupture. Aussi le NIST, dans sa “boîte noire” informatique n’autorise pas seulement une déformation de 8 centimètres (3 pouces), basée sur les expériences, mais de plus de 100 cm (40 pouces) ! C’est une extrapolation considérable des données. Vous voyez à nouveau que le NIST s’éloigne d’une méthode scientifique rigoureuse.

Les résultats de l’article de Gordon Ross sont particulièrement importants. La tour nord a été frappée aux alentours du 96ème étage et les dégâts se sont étendus sur quelques étages. Après l’impact, un bloc d’environ 14 étages reposait sur la zone affaiblie.

Pour conceptualiser les arguments de Ross, considérons que nous soulevons le bloc de 14 étages de la hauteur d’un étage et que nous le lâchons sur la partie restante de la tour, environ 96 étages. Que se passe-t-il ?

Nous allons répondre à cette question mais considérons d’abord que nous prenons le même bloc de 14 étages et que nous le lâchons dans le vide. Le temps de chute est facile à calculer et serait d’environ 9 ou 10 secondes. Maintenant lâchons le bloc de 14 étages sur la partie restante de la tour du WTC, soit 300 000 tonnes de béton et d’acier répartis sur plus de 90 étages (dont 47 énormes colonnes centrales et 240 colonnes extérieures). Cela représente une énorme quantité de matériaux sur son chemin.

Par expérience nous savons que si en conduisant vous heurtez un obstacle fixe (comme une autre voiture), cela va vous ralentir, n’est-ce pas ? Ce ralentissement après la collision est dû à la conservation de la quantité de mouvement et de l’énergie. Maintenant, quel est le bloc qui va tomber le plus rapidement ? Celui qui tombe dans le vide ou celui qui tombe sur les 94 étages restants ? Évidemment, le bloc qui tombe dans le vide va tomber beaucoup plus vite !

Lorsqu’on effectue des calculs, et c’est ce qu’a fait Ken Kuttler, la chute prend beaucoup plus de temps à cause de la conservation de la quantité de mouvement et de l’énergie. Les calculs de Ken donnent plus de 25 secondes pour l’effondrement complet de la Tour 1. C’est beaucoup plus long que la chute libre, et plus long que la destruction observée pour chaque tour. Si l’on ajoute dans ces calculs un facteur de sécurité raisonnable, Kuttler conclut alors que la tour 1 n’aurait pas du tout dû subir un effondrement total. Ce résultat corrobore les propos de Gordon Ross qui affirme que l’effondrement aurait dû S’ARRÊTER NET. Il y aura des dégâts, bien sûr, mais les poutres de soutien vont fléchir et absorberont l’énergie cinétique du bloc d’étages supérieur. En plus, vous avez du béton à briser et à pulvériser, ce qui enlève de l’énergie cinétique au système. Lorsqu’il examine la conservation de la quantité de mouvement et de l’énergie, il arrive à la conclusion que la destruction s’arrête et ne se poursuit pas jusqu’à l’effondrement total (c’est-à-dire sans utilisation d’explosifs).

Pourquoi devrions-nous supposer que cette structure devrait simplement céder ? Toutes les colonnes et les matériaux en-dessous sont conçus pour tenir ; ces immeubles sont conçus pour supporter du poids et donc ça n’aurait pas pu s’effondrer du tout s’il n’y avait pas eu quelque chose qui avait affaibli la structure en-dessous, comme des explosifs. Et cela n’aurait certainement pas dû s’effondrer à la vitesse de la chute libre ou presque, sans que les matériaux soient évacués de la trajectoire. Dans une démolition contrôlée qui utilise des explosifs, les matériaux sont effectivement expulsés de la trajectoire avec pour conséquence des vitesses de chute des immeubles proches de la chute libre. Un regard critique sur ces données jette le doute sur la théorie officielle (celle du NIST) en faveur de l’hypothèse de la démolition contrôlée. »


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès