Demian ...
Je suis silencieuse, j’interviens peu ... mais vous me faites tant penser à Lerma ...
Vous créez, et vos tableaux sont beaux (je suis allée voir votre site), que penseriez vous si la toile, le cadre que vous utilisez appatiendrait à un « Major ? » (EMI, Universal...machin) et que vous ne touchiez (seulement si vous êtes une star+auteur+compositeur+parolier) 25% maxi.
Un clic d’APN, une numérisation (même en HR) remplacera-t-elle cette toile, les pigments savamment appliqués et votre imagination ? La reproduction d’un tableau de Shane Wolf ou de Carolin Peters (contemporains) sont en ligne librement ... en une sorte de « mp3 » quelque part . Et Vous, à travers votre site, vous m’avez offert tout vos rêves sur mon écran plat (pas celui de mes nuits blanches !).
Le cadre, la toile, les pigments, le pinceau en poil de marmotte vous appartiennent. Le tableau fini, unique aussi, mais jamais l’œil de celui qui regarde. Je n’ai pas payé pour voir vos œuvres (ah si, mon abonnement FAI) et vous me l’avez pourtant autorisé et celà ne vous a pas rapporté un cent.
Chez les musiciens (si il en existe encore !) le support se résumerait aux DC/DVD, packaging avec Bonus/extra & Co. Il y a - de 100 ans, la radio, les feuilles volantes et l’acordéoniste du village suffisaient. Aujourd’hui de nouveaux outils sont là, bien présents et incontournables : on les utilise ou on revient en arrière ?
De + en plus de musiciens s’affranchissent des Majors. Il ne meurrent pas de faim (fin ?) font des concerts, offrent un bonheur unique sur scène (comme avec l’original d’un Tableau), vendent des CD/DVD avec packaging fait par de nouvelles structures moins gourmandes (Scènes, petits studios/home studios, MySpace ou Jamendo en prenant des extrèmes). Ils ont leur public, mérité ou pas. Mais il y a un hic : Les contrats « Majors »/SACEM/SPEDIDAM les tiennent par (génée ...). Amusez vous à lire un contrat de la SACEM et reparlez moi de liberté ...