Eh bien en tant qu’agnostique branché (peut-être) sur le « soi véritable » je suis d’accord avec toi.
Mais n’empêche que ce statut est le fruit d’un déconditionnement et d’une conquête anti-religieuse. J’ai été élevé dans une morale même pas vraiment religieuse, mais quand même culturellement catholique (donc un sous-produit culturel du catholicisme), qui faisait du sexe extra-conjugal et extra-position du missionnaire une horreur.
Ma sexualité adolescente s’étant éveillée dans les années d’après 1968 et étant d’un tempérament rebelle, j’ai tout plaqué de cette éducation post-religieuse et vécu à fond (mais sans excès) cette libération (hétéro, dans mon cas)sexuelle. Pendant ma période de recherche mystico-spirituelle, j’étais tout aussi chaud lapin (le tantrisme c’est pas mal). A présent j’ai 53 ans, je suis agnostique, je vis heureux avec ma compagne et j’avoue que le sexe ne me fait plus trop bander (elle non plus, non-dieu merci) : elle et moi avons largement eu notre dose, merci.
N’empêche que pour avoir une bonne santé spirituelle, il vaut quand même mieux avoir eu la possibilité d’assouvir tous ses désirs sexuels librement et aussi abondemment qu’on l’a désiré. Ce que l’Islam ne permet pas actuellement. Et pas avant très longtemps...