Le 11 Septembre... Ah oui... Souvenir étrange.
J’arrives chez un pote pour bosser un projet (j’étais encore étudiant à l’époque). Je sonne il m’ouvre tout excité et me dit :
- « Oh putain je viens d’avoir Jo au téléphone, il parait que des terroristes ont foutus deux avions dans le WTC et que le pentagone s’en est pris un aussi ! »
Ma réponse :
- « Putain t’es trop con Jo se fout de ta geule ».
Direction la télé pour vérifier quand même. Des immages surréalistes. Tellement qu’on y croit pas sur le moment et on a vraiment l’impression de regarder un film catastrophe. On va dire que l’ambiance aura été assez légére pendant l’après midi non pas que l’on approuvait ce que venaient de faire les terroristes mais parce qu’on avais pas réalisé que c’était réel. En fait on avait l’impression de regarder un nanar a effets spéciaux toute l’après midi. Et tout semblait caricatural de l’attaque impensable (croire qu’on pouvait carer un Boeing dans le pentagone dépassait mon imagination) aux réactions des gens à la télé. Le clou étant quand même les images de ces gens qui fesaient la fête à Gaza.
On a commencé à réaliser que c’était réel que le soir même. On sort pour chercher un McDo. La place d’italie est déserte, les rues aussi. Quand je dis désert c’est dans le style super space : Même les bagnoles sont rares sur la place ! Ca fait SUPER bizarre. Arrivée au MacDo désert aussi. Juste une petite queue rien a voir avec un soir normal. La je vois une grille de ventilation au niveau du sol et je sors en rigolant a mon pote : « Oh putain, les terroristes pourraient passer du gaz sarin par la grille ! ». Lui est mort de rire mais tout le mac do nous regarde bizarrement sans rien dire. Les gens ont l’air d’avoir peur. Du coup on ne dit plus rien. Et on prend nos burgers a emporter.
Le soir on a bossé sur le projet. Je suis rentré chez moi a pied, l’avenue d’italie était complétement vide. C’était irréel. Arrivé dans le Chinatown la vie semblait être revenu. La je suis monté chez moi et puis dodo. Je crois que l’on a réelement réalisé la monstruosité de la chose que le lendemain.