• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de ZEN

sur Le général américain David Petraeus


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

ZEN ZEN 12 septembre 2007 11:35

Notre journaliste investigateur ne lit pas bien la presse :

ZONES D’OMBRE DANS LE RAPPORT PETRAEUS

« Les déclarations du général américain David Petraeus et de l’ambassadeur à Bagdad, Ryan Crocker, ont laissé dans l’ombre plusieurs problèmes cruciaux auxquels l’Irak doit faire face. Les deux hommes n’ont guère accordé d’attention à la hausse des violences entre factions chiites rivales dans le sud irakien. Ils n’ont pas davantage abordé de futurs obstacles tels que le référendum sur le contrôle des ressources pétrolières de Kirkouk, dont les experts craignent qu’il ne déclenche de nouveaux affrontements intercommunautaires. »La guerre interchiite à Bassora, la deuxième ville d’Irak, a été passée sous silence. La diminution des effectifs des contingents alliés, passés de quinze mille en janvier à onze mille aujourd’hui, n’a pas été abordée. Le risque d’un nouveau conflit à Kirkouk, dans le Nord, n’a pas non plus été évoqué« , estime Bruce Riedel, analyste auprès de la Brookings Institution, centre de réflexion indépendant basé à Washington. »Mais surtout, il n’ont pas fait beaucoup d’efforts pour expliquer comment les Irakiens allaient parvenir à la réconciliation nationale. C’était pourtant l’objectif du renfort décidé en janvier."

« INCRÉDULITÉ »

Les responsables démocrates ont critiqué la stratégie américaine en Irak, estimant qu’elle augurait encore dix années de guerre et ont insisté sur un retrait militaire rapide. « J’ai l’impression que le général Petraeus présente un plan pour une présence américaine forte d’au moins dix ans en Irak », a dit Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants. Le sénateur Barack Obama, un des favoris démocrates dans la course à la Maison Blanche en 2008, a estimé que la guerre en Irak « continue d’être une erreur désastreuse de politique étrangère ». « Nous avons placé la barre tellement bas que tout progrès minime est considéré comme un succès. Et ce n’est pas le cas », a-t-il dit. Autre favorite pour l’investiture démocrate à la présidentielle de 2008, la sénatrice Hillary Clinton a estimé que les rapports du général Petraeus et de l’ambassadeur Crocker sur Bagdad incitaient à « l’incrédulité »."

(Le Monde 11/9)


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès