Je comprends. En fait tout dépend de notre acception du terme « liberté ». Justement, pour les musulmans qui le comprennent se soumettre à Dieu/Allah se fait pleinement et de manière totalement volontaire, autrement on ne peut parler de foi véritable. Cette soumission totale d’aucuns la voient justement comme un joug totalitaire sur le franchissement des milliards de possibilité humaine qu’on peut avoir dans tout et n’importe quoi. En ce qui me concerne, mon acception de cette soumission est justement voulue et ardemment désirée afin d’atteindre à un détachement dans l’Unique, c’est à dire Ce Moi. L’islam ne considère pas l’acte sexuel comme quelque chose de sale ou comme un détournement de la foi, bien au contraire. Le propos de l’islam c’est simplement « d’encadrer » les rapports humains afin, justement, d’éviter les excès qui provoquent des anomalies dans la société : non seulement la souffrance de l’aimant rejeté comme une vieille chaussette à chaque fois, mais aussi le drame qui peut en découler : par ex. l’avortement d’un enfant non désiré, mais aussi l’abandon d’une projéniture non désirée également, et vu ce qu’on voit de nos jours j’irai plus loin : toutes ces maladies sexuellement transmissibles. Tout le monde sait que le risque d’être atteint du virus du sida est plus important lorsqu’une personne a plusieurs partenaires... Les rapports sont libres dans l’islam... mais dans le couple, uniquement. Ce qui est rejeté, c’est justement les risques d’éviter toute dérive au sein d’une société (pb d’adultères et autres notamment...). Par exemple, si on prend l’interdiction de l’alcool, la comparaison me paraît idéale : Ce n’est pas boire en tant que tel qui est réprouvé, c’est ses conséquences c’est à dire l’ivresse, voire la dépendance alcoolique. Donc, l’interdiction pure et simple a été préconisée pour justement éviter cette dérive. En fait, il faut saisir aussi que pour un musulman, l’acceptation de ces prescriptions divines ne doivent pas être ressenties comme un joug ou comme une obligation « subie », mais bien plutôt comme l’acceptation d’un épurement progressif des choses visant à nous éloigner d’Allah si elle risque de nous amener, peu à peu, à cette lente dérive justement. Pour moi, être libre ce n’est pas faire ce que mon égo veut, c’est faire ce que ce Moi suprême qui n’est pour moi qu’Allah veut. Mais pour justement arrivé à ce Moi il faut que la soumission de l’âme au coeur se fasse dans la Paix, l’Amour et la Foi autrement ce n’est qu’un leurre inutile qui empêche de vivre justement. C’est certain. De toute façon, Dieu ne demande pas la perfection dans l’islam, mais Il dit dans un verset que chacun s’emploie au meilleur de lui-même... dans sa capacité et ce derner point est très important car il permet au croyant sincère de s’absoudre d’être imparfait justement puisque humain nécessairement.
Cdt