@ Niamastrachno,
bonjour,
je suis bien d’accord avec ce que vous exposez.
malgré tous les drames qui se sont déroulés ces derniers mois en méditerrannée et dans l’atlantique où des dizaines de personnes ont été retrouvées noyées, je n’ai pas entendu parler de la création d’un service européen de lutte contre les trafiquants. ce nouveau commerce de « bois d’ébène » rapporte des millions d’euros en toute impunité.
il serait interessant de développer le système micro-crédit mis en place par Muhammad Yunus
- http://www.80hommes.com/80portraits/fiche33.htm
- http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3210,36-823502,0.html
« Le Bangladais Muhammad Yunus a obtenu, vendredi 13 octobre, le prix Nobel de la paix pour avoir créé la Grameen Bank, une banque pour les pauvres et détenue par eux. Fondée il y a trente ans au Bangladesh - l’un des pays les plus pauvres de la planète - pour offrir des microcrédits aux exclus du système bancaire, cette institution y a déjà permis la réinsertion sociale de plusieurs millions de personnes.(...) »
mais cette solution n’interesse pas le grand capital, pour qui les clandestins forment une ressource de main-d’oeuvre à la limite de l’esclavage et dont on peut se débarraser sans états d’âme.
si ce n’était pas le cas, il y a longtemps que les nations développées auraient stimulé le savoir-faire des artisans, agriculteurs et entrepreneurs des pays sous-dévéloppés.
je suis quand même intriguée par le nombre de réactions violentes et primaires qui apparaissent tout au long du fil. il est plus facile d’attaquer ceux qui ne peuvent se défendre, que les têtes des réseaux de contrebande ou de trafic d’humains.
je ne sais plus quel membre d’une famille dirigeante du moyen orient, lybie ou syrie, a tué un officier de police, et n’a jamais été inquiété par la justice française. 2 poids, 2 mesures ???
ces gens là se conduisent comme des gougnafiers, ne respectent pas nos lois, font des excès de vitesse avérés, et ... rien... les affaires sont étouffées.
bien sûr que la france ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais elle a peut-être les moyens pour que celle-ci ne s’aggrave pas dans les pays où elle règne.