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Commentaire de Icks PEY

sur L'affaire des maillots Laporte


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Icks PEY Icks PEY 17 septembre 2007 18:34

@ l’auteur

Quelques observations sur l’article et aussi sur les commentaires :

1. Comme d’habitude, faire du business est un délit en France : certains lui reprochent de faire de la pub, on veut lui reprocher de vendre sa signature sur des maillots ... à quand le reproche de ne pas être bénévole ?

2. Je rejoins complètement la position de dire qu’une offre commerciale ne reste qu’une offre commerciale : Nike ou Addidas vend depuis des années des chaussures plusieurs centaines d’euros avec un prix de revient de quelques dizaines d’euros, à ma connaissance, on n’interdit pas Nike de vendre sa camelote ! Pourquoi agir différemment avec Laporte. C’est un homme public qui gère son image comme il l’entend : il fait de la pub, il vend des tee-shirt ... tant qu’il trouve des cons qui achètent, où est le problème ?

C’est quand même étonnant comme certains sont moins choqués par la rente de situation de certains monopoles publics par lesquels l’ensemble des français seraient obligés de passer mais deviennet soudainement profondément choqués par une offre commerciale facultative ...

3. Je rejoins l’auteur de l’article, néanmoins sur deux points : le premier est la conformité vis-à-vis de la FFR. Qu’en est-il exactement ? Son contrat d’entraîneur lui permet-il de faire ce qu’il fait. A mon avis, le vrai sujet, il est là : est-il conforme à la réglementation de la FFR ?

4. Deuxième point d’accord, je trouve nauséabond d’utiliser l’argument caritatif comme argument marketing. On voit fleurir (c’était abominable après le tsunami) des offres où « une partie des bénéfices sont reversés à des associations caritatives ». D’abord, une partie des bénéfices, cela veut bien dire que tout le monde s’est bien gavé avant : prime, salaires, commissions, on peut imaginer le pire ... Ensuite, on note qu’il s’agit que d’une partie seulement ! La belle affaire : 0,0005% c’est aussi une partie, une partie infime, mais une partie quand même !

Bref, l’argument caritatif a bon dos pour attrapper le couillon ! A quand un label « Caritatif » qui vérifie qu’effectivement, les charges d’exploitation de ce genre de produit sont raisonnable et que la partie promise est une vraie partie et non une argutie juridique pour éviter de tomber dans la publicité mensongère ?

Bien cordialement,

Icks PEY


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