Monsieur Crouzet,
Comme le monde est petit ! Il se trouve que j’ai assisté à votre prestation samedi dernier à Seignosse...
Certes, préconiser les relations en réseau plutôt qu’une organisation centralisée relève du simple bon sens, et point n’était besoin d’en référer à Géronimo et à Ben Laden pour en convaincre l’auditoire.
De même, encourager les initiatives locales et/ou individuelles est une évidence...
Votre critique de l’attitude de Bayrou (cf Médiocrité 2) s’inscrit parfaitement dans une telle perspective : effectivement le « patron du MoDem » n’aurait pas dû « passer par-dessus les 700 contributions des militants » (Ces derniers n’ont d’ailleurs pas manqué de dire ce qu’ils en pensaient, ce qui contredit quelque peu vos Médiocrités 1,4 et 8...).
Bref, j’approuve votre attachement à la libre expression de chacun.
Mais alors, comment se fait-il qu’au cours de ce qui était présenté comme un « atelier », vous ayez, du haut de votre estrade (si, si, une estrade !), péroré d’abondance sur l’accès de tous à la parole, sans songer un instant que votre longue intervention réduisait d’autant celles des autres participants, sans tenir compte de leurs manifestations d’impatience ?
Ne retrouvons-nous pas cette même contradiction que vous reprochez à Bayrou dans votre article ?
Et à propos des « vieux briscards », Anne-Marie Comparini était assise au milieu de la salle, à côté de ceux que visiblement vous prenez pour des péquenots qui n’attendraient que vos lumières...
Cara
PS. J’espère que vous avez profité de votre séjour à Seignosse pour marcher dans la mer : c’est excellent pour les chevilles.