Pour comprendre les péripéties du nucléaire Iranien, il est utile de dresser un petit portrait de l’actuel directeur de L’AIEA :
Mohamed El Baradei, est un musulman égyptien, sympathisant de la ligue arabe, marié à la nièce de l’Ayatollah Mahdavi-Kani, lequel est responsable du Comité Révolutionnaire de Téhéran, coordinateur de l’ensemble des comités révolutionnaires iraniens, responsable de dizaines milliers d’exécutions, président de l’Association du Clergé Combattant.
L’administration américaine, depuis une décennie, multiplie les efforts pour le démettre de ses fonctions, rappelant que :
En 2002 c’est un groupe d’exilés iranien et non l’AIEA, qui a révélé l’existence d’un programme nucléaire clandestin en Iran.
Que depuis cette date Mohamed El Baradei ne cesse de répéter « qu’il est urgent de patienter », de produire des rapports flous et contradictoires, dont le contenu est calqué sur la propagande des mollahs, de ne pas exécuter les ordres de missions reçus.
Que Mohamed El Baradei défend ses positions en faveur d’une nucléarisation indispensable du monde arabe, laquelle contrebalancerait le nucléaire Israélien et garantirait un équilibre des forces au moyen orient.
Mais l’administration américaine, voit ses efforts sans cesse rejetés par les vétos chinois et russe.
Dernièrement après une réunion de l’UE, où la France et l’Allemagne ont critiqué les manœuvres douteuses et les rapports contradictoires de Mohamed El Baradei, celui-ci a quitté la salle en forme de protestation, refusant de s’expliquer sur les incohérences de ses rapports.
C’est suite à cette réunion que Bernard Kouchner, inquiet a laché le mot : « il faut se préparer à une éventuelle guerre contre l’Iran. »