Pour répondre à Emmanuel, l’article résume très bien l’intervention de A.Meyer. Je tiens seulement à rajouter la suite, à partir du moment ou il se fait arrêter : d’abord il n’y crois pas, il prend l’assemblée pour temoin : « Est-que quelqu’un voit cela ? Je n’ai rien fait ! » Là dessus la police l’empoigne fortement et les gens dans salle acclament la police. Andrew se défend comme il peut et dit n’avoir rien fait « I didn’t do anything », il finit par avoir vraiment peur et crie à l’aide (help !)à plusieurs reprises. La police le menace de lui infliger des coups de TAZER si il n’obtempère pas. Paniqué il promet de quitter les lieux et supplie qu’on ne lui donne pas des décharges au Tazer. « I will leave » « Don’t taze me ». Enfin, de façon tout à fait incompréhensible, les policiers s’acharnent sur lui, ils ont déjà décidé de son sort, et la suite je n’ai pas besoin de la traduire. Sans vouloir abuser de l’espace qui m’est offert, je tiens à rappeler aux gens comme Rackham que les « buzz » qu’Andrew reçoit sont des coups de Tazer. Il s’agit d’un dard,pulsé par air comprimé, qui vient se loger sous la peau et décharge 50 000 Volts directement dans les muscles. Cela a pour effet de déstabiliser l’ensemble du système nerveux paralysant ainsi la victime entre 5 et10 minutes. Le TAZER existe depuis déjà un certain temps mais il était réservé à un usage anti-terroriste dans les avions. Aujourd’hui il est devenu un instrument de torture dans les prisons américaines (c’est extrêmement douloureux et ne laisse pas de traces). Des centaines de personnes en sont déjà mortes. Libre à lui de penser qu’une société où l’on torture quiconque n’a pas un comportement de robot docile, est une société juste. Libre à lui aussi de croire que le rôle de la police est de mater les honnêtes citoyens. Il m’est arrivé beaucoup de fois de prendre la parole, et même d’interrompre d’autres pour le faire, jamais je n’aurais imaginé qu’un jour cela serait punit par des coups de gégène.