@l’enfoiré : Je ne suis pas sûr que la démocratie sera bien défendue par une personne qui accuse ses adversaires de n’être qu’une seule et même personne, qui ne considère pas de bonne foi toutes personnes en désaccord avec lui en particulier si on détecte des tendances paranoïaques (L’anglais est partout et nous agresse) et mégalomane (un lapon vient de sortir un disque en esperanto. La cause progresse !).
Lors de l’une des premières interventions sur l’esperanto que j’ai suivi, quelqu’un avait posé la question suivante : dans la mesure où l’esperanto ne permet pas de se faire comprendre hors du réseau esperantiste, ne peut-on pas penser qu’il s’agit d’un échec dans la pratique ? La même personne donnait alors l’exemple suivant : des centaines de millions de personnes avec de notions d’anglais à travers le monde, 2millions (estimation la plus large) d’esperantophones dans le monde : si j’interpelle quelqu’un dans la rue, a-t-elle plus de chance de parler anglais ou esperanto ?
Poser le problème en ces termes vous vaut d’être qualifier d’ignorant dans le meilleur des cas.
Vous dites que d’un point de vue économique, l’esperanto pourrait être la solution la plus rationnelle : voilà une approche interressante et surtout bien plus mesuré que ce que nous serve Masson et ses amis. Personnellement, je reste convaincu que dans la situation actuelle, même en planifiant sur le long terme, l’anglais reste moins cher que l’esperanto (étant donné son état embryonnaire).
Bref, parce que j’ai l’impudence de prendre en compte des paramètres assez peu en faveur de l’esperanto, je suis donc quelqu’un qui déverse sa haine sur l’esperanto, un ignoble diffamateur.
En conclusion : défendez l’idée de l’esperanto, pourquoi pas ? Mais tenez vous loin des espérantistes.