"J’ai déjà montré que justement il n’a absolument pas cherché à défendre l’anglais en tant que langue de communication sur la base des mérites propres de la langue mais sur la base du fait accompli des invasions , guerres et génocides des porteurs de cette langue.
J’attends toujours votre réfutation raisonnée !"
Mais pourquoi voulez vous que je refute ça ? Je suis d’accord ! Et alors ?
Bon, vous avez envie d’y voir une conspiration. Moi je pense plutôt qu’il s’agit d’un hasard, qu’il s’est trouvé que la langue des cultures les plus influantes était l’anglaise, et qu’il est donc tout naturel que l’anglais s’impose comme langue universelle.
J’estime beaucoup la culture Britannique. Si Dickens, Conan Doyle, Huxley, les Monthy Pythons, Carolls, Adams... ne valent rien d’après vous, moi je les apprecie. Et, ô sacrilège suprême, j’apprecie également la culture populaire americaine. Pour rien au monde je ne remplacerait Star Trek, Desperate Housewives, Rome ou Buffy par Navarro, Plus belle la vie ou Banlieue 13.
Mais même en laissant de côté ces considérations, je me fiche pas mal de la manière dont est supposé avoir été imposé l’anglais. Et quand bien même il aurait été imposé par le génocide, la guerre, le viol de petits enfants (ce qui tiens d’avantage de vos fantasme que d’une quelconque réalité, je ne pose ici qu’une hypothèse de travail), ET ALORS ? La bonne question à se poser c’est « A partir de la situation actuelle, comment arriver au meilleur résultat possible ? ». Le meilleur résultat possible, c’est la compréhension internationale. La méthode la plus efficace, aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, c’est l’utilisation de l’anglais. Point.
Donc non, je n’ai rien à réfuter. L’Anglais est un outil merveilleux qui est et sera source de grands progrès pour l’humanité, et je me contrefiche pas mal de pourquoi il est arrivé dans cette position.
Volkswagen (« Voiture du peuple ») a été voulu par Hitler : J’ai eu une Polo parcque c’est une petite voiture pas cher qui consomme peu, pollue peu, et coûte peu en entretiens.
Le premier réseau de télévision français a été mis en place par le régime nazi : J’applaudis la décision prise à la libération de remettre en marche le réseau de diffusion allemand de Paris plutôt que de gaspiller des ressources à le bazarder pour le remplacer par du materiel français.
Ce n’est pas parcqu’une situation présente n’a pas des origines très heureuse qu’il ne faut pas en tirer le meilleur parti possible pour l’avenir.