Je ne copmprends pas tout cette polémique entre anglais et espéranto, car ces deux langues sont parfaitement complémentaires. Je ne suis pas pour l’une OU l’autre, mais bien pour l’une ET l’autre.
Langue de l’amitié et de la tolérance, l’espéranto génère un esprit spécifique qui est très bien exprimé par un Chinois, professeur d’anglais, dans une déclaration à un journal américain lors d’un séjour linguistique aux États-Unis : « When I speak Esperanto with an American Esperantist, we meet on a linguistically neutral basis, so we avoid the risk of butchering the other’s native language. This prevents embarrassment and misunderstanding, and encourages a free and friendly exchange of ideas. When two persons shake hands, each extends his hand halfway, meeting in a neutral zone as a mutual gesture of friendship. So it is with Esperanto - a linguistic handshake » (Zhou Huanchang, Esperanto - A Linguistic Handshake, Los Angeles Times").
Quant à l’anglais, souhaitable dans bien des cas, il ne fait que renforcer une sorte de « racisme culturo-linguistique » pour le seul profit des « native english speakers », car, selon David ROTHKOPF, dir. gén. du Cabinet de consultants Kissinger Associates : « Il y va de l’intérêt économique et politique des Etats-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l’anglais » (Le Monde Diplomatique, août 1998).
D’ailleurs, Margaret THATCHER, lors d’une conférence aux Etats-Unis en janvier 2000, s’en est prise violemment à ceux qui s’opposent à cette évidence : « Au XXIe siècle, le pouvoir dominant est l’Amérique, la langue dominante est l’anglais, le modèle économique est le capitalisme anglo-saxon » , car la globalisation vise à l’instauration d’une puissance unique, d’une langue unique, d’une idéologie unique, d’un système unique sous la domination de l’oncle Sam et de ses caniches !