« Le gars de l’article sait-il que certains professeurs d’universités suédoises commencent à s’inquiéter du fait que leurs étudiants ne sont plus capables de parler de leur sujet d’étude dans leur propre langue (pour cause de trop d’enseignement en anglais !) ? »
« Le gars de l’article » (j’ai un pseudo vous savez...) pourrait même te dire que parmis les informaticiens en France (je parle de ce que je connais, c’est probablement le cas dans d’autres milieux), bien peu sont capable de communiquer en français : la terminologie anglaise s’étant imposé. Si je parle d’un proxy, toute personne ayant quelque interêt dans l’informatique saura de quoi je parle. Si je parle de serveur mandataire, « WTFBBQ ??? ». Et je ne parle pas des traductions officielles de l’accademie française qui modifient pas mal le sens. « Wifi » qui devient « ASFI » par exemple. (Accés Internet Sans Fil... Alors qu’on peut très bien faire du wifi sans aucun accés internet !), ou « Creative Commons » qui devient « Oeuvre en partage » (Creative Commons est supposé designer un type de license très précise, la traduction officielle est trop floue pour être utilisable). Et je ne parle pas de traductions phonétiques immondes comme « cédérom ».
Et puis, et alors ? Pourquoi ne pourrait on pas intégrer une partie de la terminologie anglaise dans notre langue plutôt que de chercher à tout prix des traductions souvent idiotes ? Que je sache, ces concepts et ces technologies nous viennent pour leur grande majorité de laboratoires ou facultés americaines non ?
Je ne comprend pas comment la culture française serait amputée par l’intégration tel quelle de ces nouveaux mots. Par contre je comprend tout à fait comment la compréhension internationale d’un milieu donné peut être minée.