vous parlez d’impérialisme à propos de l’envahissement de l’anglais, si, à part constater aucune action décisive n’est menée nous pourrions bien arriver au terrorisme ; nous y sommes presque ;
Allez voir l’Académie de la CARPETTE ANGLAISE créé en 1999 par quatre associations de défense et de promotion de la langue française ( wikipédia, l’encyclopédie libre), et qui décerne chaque année un prix d’ « indignité civique » à un membre des élites françaises qui s’est distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglais en France et dans les institutions européennes au détriment de la langue française.
Ce prix « distingue plus spécialement les déserteurs de la langue française qui ajoutent à leur incivisme linguistique une veule soumission aux puissances financières mondialisées, responsables de l’abaissement des identités nationales, de la démocratie et des systèmes sociaux. »
Depuis 2001 le « prix spécial du jury » distingue les personnalités de la nomenklatura européenne ou internationale qui collaborent activement à la propagation de la langue anglaise dans les institutions européennes ou internationales .
quelques citations des lauréats :
1999 : Louis Schweitzer, PDG de Renault, pour avoir imposé l’usage de l’anglo-américain dans les comptes rendus des réunions de direction de son entreprise
( no comment !)
juste devant Claude Allègre,MINISTRE de l’ÉDUCATION NATIONALE sélectionné pour avoir déclaré à La Rochelle, le 30 août 1997, « Les Français doivent cesser de considérer l’anglais comme une langue étrangère »
si l’anglails n’est pas une langue étrangère c’est un de nos patois alors ?
2000 : Alain Richard, ministre de la Défense, pour avoir obligé les militaires français à parler anglais au sein du Corps européen alors qu’aucune nation anglophone n’en fait partie.
ministre de la Défense mais pas de la langue française, comment peut on défendre un pays militairement sans défendre les valeurs qui s’y rattache, y a comme un gros souci
2001 : Jean-Marie Messier, PDG de Vivendi Universal, pour avoir systématiquement favorisé l’anglais comme langue de communication dans ses entreprises et 2002 : Jean-Marie Colombani, directeur de la publication du Monde qui publie sans la moindre réciprocité, et à l’exclusion de toute autre langue, un supplément hebdomadaire en anglo-américain tiré du New York Times.
on se demanderait s’ils n’ont pas été achetés et alors les défenseurs de notre langue vont devoir mettre la main au porte monnaie ?
2003 : le Groupe HEC, dont le directeur général, Bernard Ramanantsoa, a déclaré en décembre 2002 : « Dire que le français est une langue internationale de communication comme l’anglais prête à sourire aujourd’hui. » à qui la faute ?
2004 : Claude Thélot, président de la Commission du débat national sur l’avenir de l’école, pour avoir considéré « l’anglais de communication internationale » comme un enseignement fondamental, à l’égal de la langue française, et avoir préconisé son apprentissage par la diffusion de feuilletons américains en VO sur les chaînes de la télévision française : alors là on croit rêver !
2005 : France Télécom, opérateur de téléphonie présidé par Didier Lombard, pour la mise en place de services et produits aux dénominations anglaises (Business Talk, Live-Zoom, Family Talk...), désigné par huit voix contre quatre pour Yves Daudigny, président du conseil général de l’Aisne pour sa CAMPAGNE PUBLICITAIRE EN ANGLAIS« L’Aisne, it’s Open ! ».
2002 : Romano Prodi, président de la Commission européenne, qui n’a jamais manqué une occasion de promouvoir la LANGUE ANGLALISE COMME LANGUE UNIQUE au mépris des règles communautaires, comme l’ont montré l’affaire de l’étiquetage en anglais des produits alimentaires, et l’imposition de l’anglais comme langue unique de négociation pour l’élargissement européen.
et pourtant il ne me semble pas que la perfide Albion ait fait parti des six fondateurs pour mériter ce priviliège
2003 : Pascal Lamy, élu pour son utilisation systématique de l’anglais dans ses fonctions de commissaire européen, au mépris des règles communautaires.
pour celui là c’est le pilori
2004 : Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, élu pour avoir présenté en anglais la politique de l’établissement devant le Parlement européen de Strasbourg et avoir déclaré lors de sa prise de fonction « I am not a Frenchman. »
et pour lui carrément le retrait de la nationalité française !
2005 : Josep Borrell, président du Parlement européen, pour avoir avantagé l’anglais lors d’une session de l’assemblée parlementaire Euro-Méditerranée qu’il venait de présider à Rabat au Maroc sans prévoir la traduction des documents de travail.
à côté de ce qui précède c’est broutille...
alors comment rester indifférent devant tant de dérives ?est ce que ces tentatives d’assassinat de notre langue qui véhicule notre culture doit rester sans secours ?
26/01 22:14 - PapyJC_78
26/01 18:47 - srobyl
04/03 23:18 - Gentil diable
@Verite : un gros client, ce n’est pas un « fat guy », c’est un client important, (...)
04/01 09:32 - zen
@ Talleyrand C’est ce que j’ai dit plus haut. Le vocabulaire est bien plus riche (...)
25/09 16:23 -
c’est comm cet article du N-Y times qui disait que l’Iran était le dernier pays à (...)
21/09 20:40 - skirlet
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