Où l’on commence à percevoir en France que le progrès ne peut passer en accéléré que grâce à la participation active des citoyens. C’est ce que l’on appelle la démocratie directe que j’appelle de mes voeux. Si nous voulons aller à marche forcée vers un véto français sur tout ce qui provient d’un pays que je ne nommerai pas, pour la très bonne raison que le consommateur européen est avant tout une personne morale et qu’elle refuse de se compromettre dans des achats qui impliquent la main d’oeuvre enfantine, les trop bas salaires, ou la santé de la planète.
le gentil pas en avant que proposent les « marchés équitables » n’est pas suffisant. Car ces accords protègent la production, mais la seule production. Le producteur peut à son gré employer qui il veut et le payer le prix qu’il veut. Ou pas du tout. Et polluer tout ce qu’il veut.
Il faut donc promouvoir un nouveau label qui tienne compte de l’aspect, social, écologique et moral des denrées proposées à notre sagacité.
Pour ce faire, il nous faut démontrer la crédibilité de nos gouvernements, représentants le peuple et faisant appel à lui en cas de conflit social, économique ou moral.
Ce mouvement inéluctable à long terme (la Suisse , seul pays démocratique l’a adopté depuis 700 ans ) pourrait sauver à moyen terme notre catastrophe économique, résultat d’une très coupable naïveté (ou pire ) de nos dirigeants depuis 1989.
mais Grenelle sera-t-il le lieu où le président Sarkozy initiera cette idée ?...
Pas sûr que les lobbies qui ont soutenu le candidat laissent de gaîté de coeur filer et diluer la seule main politique qui leur assurait le remboursement sur investissement.