Bon article et bon commentaires.
De quoi faire mentir l’adage antique « si vis pacem parabellum » servi sans répit ni analyse comme justification de l’énorme gâchis d’argent public (donc d’énergies humaines utilisable à toutes fins).
C’est à vomir.
Rappelons-nous de la position noble de la France portée avec panache par D. de Villepin au CS de l’ONU en 2003. Merci à lui et à J. Chirac d’avoir eu ce bon sens, en plus en phase avec une majorité de français. C’était le bon temps...
A l’époque, certains atlantistes fascinés par les USA approuvaient l’exportation de la démocratie par « tous moyens », puis ils se sont un peu calmés. Mais...
Avec l’exemple navrant donné par N. Sarkozy, ils se sentent repousser des ailes de F117... Sus à l’axe du mal ! Et avec la bénédiction intellectuelle d’André Glucksmann, expert en bêtise.
Des choix qu’on aura tout le loisir de regretter. Mais plus celui de le dire à moins d’être taxé d’antifrançais, de mauvais patriote, de négatif, de pas constructif, de tireur d’ambulance, et pourquoi pas de sale communiste, etc...
Allons nous attendre passivement que ne croisse un nationalisme guerrier servant à asséoir des politiques d’aventures violentes au profit de quelques sinistres phallocrates ?
Personellement, quand je vois l’état du monde, je me dis que les politiques et les militaires sont les vrais ennemis du genre humain. Et je me félicite de ma neutralité la plus ferme.
Alors, on réfléchit pour 2012, ou pas ?