Malgré tous les efforts de nos amis de la cinquième colonne, le succès de l’intervention en Irak est désormais évident.
On peut même dire que l’intervention d’al Qaeda dans cette affaire, en provoquant des tensions à l’intérieur de la communauté sunnite, a finalement assuré le succès complet de l’opération. Mais bien avant celà, il était bien sûr que cette communauté, qui ne représente que 20% de la population irakienne, ne pourrait jamais revenir au pouvoir.
La seule question qui se pose désormais consiste à savoir si l’on va pouvoir mantenir l’unité de pays fait de bric et de broc et où les différentes communautés sont disposées à s’entre-dévorer. Une situation qui n’est d’ailleurs pas nouvelle, car déjà Saddam Hussein ne s’était maintenu au pouvoir qu’en massacrant tous ceux qui n’étaient de sa propre communauté.
Le Sénat américain, qui vient de voter une résolution (non contraignante) proposant une partition de l’Irak a envoyé un message assez clair : les américains ne sont plus vraiment concernés par ce qui se passe en Irak et ne passeront pas leur vie à séparer les belligérants.
Maintenir ou non l’unité de l’Irak est un problème qui n’intéressent pas la communauté internationale et plusieurs états de la région pourraient très bien disparaitre au profit d’entités plus petites, qui épouseraient mieux les contours des différentes populations qui n’ont souvent rien à faire ensemble et qui ont été réunis artificiellement par les anciens colonisateurs.
C’est le problème iranien qui vient peu à peu au premier plan. Le remodelage politique du Moyen-Orient passe par Téhéran et sans doute aussi par Damas.