Continuons avec les déclarations, en voici quelques autres :
Michael Scheuer, qui travailla pour la CIA pendant 22 ans avant de démissionner et qui fut responsable de traquer ben Laden de 1996 à 1999 a écrit : « Au moment où je fini d’écrire ce livre, les américains, les britanniques et les autres forces de la coalition essaient de gouverner des États post-guerre apparemment ingouvernables en Afghanistan et en Iraq, tout en se battant dans le même temps contre les insurrections islamistes croissantes dans ces deux pays - un état des choses que les leaders américains appellent une victoire. En conduisant ces activités, et les campagnes militaires les précédant, les forces armées et les politiques américaines sont en train d’achever la radicalisation du monde islamique, chose qu’Oussama ben Laden a essayé de faire avec un résultat substantiel mais incomplet depuis le début des années 1990. Par conséquent, il est juste de conclure que les États-Unis d’Amérique reste l’allié indispensable de ben Laden. »
David Gordon, le vice président du conseil des agences de renseignement américain (NIC) : « Un gouvernement faible, une économie en retard, l’extrémisme religieux et beaucoup de jeunes... ont le potentiel de créer une tempête parfaite. » Le rapport du NIC : « l’Iraq et les futurs conflits possibles, pourraient fournir recrutement, terrain d’entraînement, compétences techniques et linguistiques à un nouveau type de terroristes »professionnalisés« pour qui la violence politique est une fin en soi. » Voir cet article de la BBC.
Un autre rapport la CIA : « l’Iraq pourrait s’avérer être un terrain d’entraînement encore plus efficace pour les extrémistes islamiques que ne l’était l’Afghanistan pour Al Qaida à ses débuts, parce qu’il sert de laboratoire grandeur nature pour les combats urbains. » Voir cet article du New York Times.