j’abonde dans le sens d’Esperantulo, votre article est un constat sur un sujet passionnant et négligé par les médias traditionnels, mais à mon avis vous devriez lui faire une suite qui envisagerait les différentes solutions des uns et des autres.
Les linguistes, fameux ou obscurs, font de solides constats, mais pêchent un peu du côté des propositions.
Or, quoi qu’on pense de l’espéranto (le plus souvent, on a davantage de préjugés que d’infos sur le sujet) nous avons au moins le mérite de présenter une solution rationnelle, efficace, de bon rapport temps d’étude/niveau atteint, économique (apprentissage avec moins de stages linguistiques), alors que souvent la seule proposition c’est la défense du français, c’est-à-dire toujours une sorte de « guerre pacifique », une lutte d’influence entre les langues.
A cette proposition, l’UE n’oppose que le silence ou un mot scandé comme un mantra : le multilinguisme.
La magie de ce mot n’est d’ailleurs pas évidente au vu des difficultés linguistiques déjà fort anciennes en Suisse et en Belgique, soit dit sans offenser nos amis francophones dont j’adore les septante, octante, et nonante qui sont autorisés en France depuis la réforme de l’orthographe mais peu usités.