Échange de bons procédés : un seul « b » suffit pour écrire le mot « sabir ». Par ailleurs, l’espéranto n’a rien d’un sabir. C’est une langue rationnelle dont le professeur Umberto Eco a dit, après l’évoir étudiée pour la préparation d’un cours au Collège de France : « C’est une langue construite avec intelligence et qui a une histoire très belle ». Je serais surpris d’être le seul à penser qu’un homme aussi érudit, sémioticien de renommée mondiale, ne sache faire la différence entre une langue et un sabir.
L’espéranto a une littérature importante. Mais, pour en juger, il faut au minimum savoir lire cette langue. Voici déjà quelques sites pour une première approche :
http://www.everk.org/ (Écrivains espérantophones)
http://dmoz.fr/World/Esperanto/Kulturo/Literaturo/
http://donh.best.vwh.net/Esperanto/Literaturo/literaturo.html
http://allegro.onb.ac.at/cgi-bin/allegro/maske.pl ?db=esperanto〈=esp
http://www.esperanto-ct.org/vilanova/inko.html & http://esperantujo.org/eLibrejo (livres à télécharger)
http://minilien.fr/a0jsw9 (Mondial Books, New York)
http://www.impeto.ru/ & http://www.esperanto.org/Ondo/Katalogo.htm (éditeurs russes)
http://esperanto.org/Ondo/Ind-rusn.htm
http://esperanto.net/literaturo/
Il est bon de savoir aussi :
- que l’écrivain espérantiste écossais William Auld a été proposé plusieurs fois comme candidat au prix Nobel de littérature ;
- que le plus prolifique des écrivains hongrois, István Nemere, dont livres sont lus dans 10 pays, en 14 langues, par 11 millions de lecteurs, écrit et publie ses romans aussi en espéranto (19 romans dans cette langue) : http://www.nemere.hu/