Je trouve que l’article de Voltaire pose bien les problèmes.
@blue Templar : l’effet photoelectrique était connu mais totalement inexplicable, incompréhensible. Il est à ’origine du pugilat entre scientifiques (les gravures de l’époque sont éloquentes !) qui s’étaient réunis (Paris, 1909 ?) pour « clore » la théorie de la physque, puisque l’on connaissait tout, expliquait tout...sauf quelques expériences insignifiantes aux yeux des scientiifques réunis. Ceux-ci de fait refusaient de voir la réalité en face : on n’expliquait pas tout. et il fallait faire un saut conceptuel gigantesque pour avancer (théorie quantique). Cela pourrait être exactement la même chose pour la mémoire de l’eau.
« au-delà du simple effet placebo » : toute la question est là justement ! Avez-vous une idée de l’effet placebo, mesuré scientifiquement ?
@sven : il faut avoir fait de la recherche pour mesurer toute la relativité du processus de reviewing ! C’en est à un tel point de nos jours que lorsque vous envoyez votre article, et même à Nature, vous suggérez des noms de scientifiques pour le relire et vous indiquez les noms des scientifiques à qui vous interdisez de le relire. Et celà à la demande des revues scientifiques ! Alors imaginez l’objectivité de reviewers d’un article qui remet tous leurs travaux à zéro. Et la pratique n’était pas en vigueur à l’époque de Benveniste.
Le vrai problème est que personne n’a été capable de démontrer que Benveniste avait tord : Nature est venu auditer les résultats à Paris accompagné d’un...illusioniste et c’est celà qui a mis le feu aux poudres médiatiques. Ensuite, ne pas arriver à reproduire les expériences d’autres scientifiques est un phénomène fréquent en sciences. Surtout dans des domaines très pointus. Cela ne veut pas dire que l’autre à tort.
Je fais le pari à tous que nous en entendrons de nouveau parler.