@ Stephanesh :

« Au risque de vous choquer assad et israel ont des contacts entre eux, même si la situation se dégrade. La dégradation de leurs relations ont probablement comme motif la capacité de Assad à maîtriser les Frères musulmans »

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Vous ne me choquez pas, je crois seulement que vous vous trompez.

La chute du régime de Bachir al Assad (qui sera une conséquence directe de la chute des ayatollahs à Téhéran) est un message qui signifiera que, malgré la chute de Saddam Hussein à Bagdad, il n’y aura pas « d’arc chiite », sous la direction des perses, au moyen-orient.

C’est tout.

Qu’ensuite les diverses communautés qui vivent en Syrie se précipitent les unes sur les autres pour s’entre-dévorer, à l’image de ce qui s’est passé en Irak, ce n’est pas notre affaire.

Il est probable que les druzes et les kurdes de Syrie en profiteront pour prendre un peu d’air et que les sunnites régleront de vieux comptes avec les allaouites. Et alors ?

Il est logique que ce soient les sunnites qui prennent le pouvoir à Damas, de même qu’il était logique que ce soit les chiites qui règnent à Bagdad. C’est tout. Le reste ne nous regarde pas.

Quant aux frères musulmans, à vrai dire on s’en fout. Tout le monde s’entendra pour leur tomber dessus s’ils bougent une oreille. Qu’ils foutent donc un peu le bordel ne sera pas plus mal, après tout.

Et quant aux rodomontades au sujet des capacités guerrières de l’armée syrienne, laissez moi rire. Tsahal entrera en Syrie comme dans du beurre.

La récente opération en profondeur des commandos de Tsahal, pour prélever les preuves de la collusion de Bachir al Assad avec la Corée du Nord et la destruction du site par l’aviation israëlienne, qui a déjoué les nouvelles batteries antiaériennes fournies par les russes dont on disait pourtant qu’elles étaient redoutables, et ceci sans aucune opposition de l’aviation syrienne qui n’a même pas pris l’air, montre que les israëliens se baladeront le moment venu.

Quant au « droit au retour » des palestiniens arabes, vous pouvez vous asseoir dessus. Pour obtenir celà, il aurait fallu que les arabes gagnent la guerre qu’ils ont déclaré à Israël en 1948. Or ils l’ont perdu, et la perde peu plus chaque jour qui passe.

En fait Ben Laden les a conduit à une catastrophe et il semble que certains d’entre eux aient compris qu’il était temps de sauver quelques meubles pendant qu’il était encore temps.

D’où cette conférence à Washington en Novembre.