En tout cas, Rachida Dati semble être, de par son curriculum, une personne proche des milieux d’affaires. Voir, par exemple, Wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rachida_Dati
En 1987, elle devient chargée d’étude (stagiaire[4]) auprès de la direction comptabilité-finance du groupe Elf Aquitaine grâce à Albin Chalandon qu’elle a rencontré lors d’une réception à l’ambassade d’Algérie,[7] tout en poursuivant des études supérieures en sciences économiques et gestion des entreprises. Après une rencontre avec Jean-Luc Lagardère en 1990, elle entre à la direction de l’audit de Matra communication, puis en 1993 passe un an à Londres, auprès de Jacques Attali à la BERD[8], toujours dans l’audit. En 1994, elle est contrôleuse de gestion et secrétaire générale du bureau d’études sur le développement urbain à la Lyonnaise des eaux, puis de 1995 à 1997, conseillère technique à la direction juridique du ministère de l’Éducation nationale[2].
Sur les conseils de Simone Veil, elle entre à l’école nationale de la magistrature où elle est admise sur titre[9]. Elle y reste de 1997 à 1999. Elle est auditrice de justice[10] au tribunal de grande instance de Bobigny, puis au tribunal de grande instance de Péronne[11] et enfin est nommée substitut du procureur au tribunal d’Évry[1] le 1er septembre 2003[12]. Deux jours plus tard, elle est mise à disposition du cabinet du ministère de l’intérieur[13].
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4. ↑ a b Rachida Dati : une ascension irrésistible,RFI
5. ↑ biographie sur le site du premier ministre
6. ↑ a b Biographie de Rachida Dati sur le site du Ministère de la Justice
7. ↑ Rachida Dati. Psychanalyse d’un conte de fées, Le Nouvel Économiste
8. ↑ Anne-Cécile Sarfati, Rachida Dati, parole de Sarko, Elle
9. ↑ art.18-1 et 18-2 du statut de la magistrature
10. ↑ Arrêté du 25 avril 1997 portant nomination d’auditeurs de justice [1]
11. ↑ Décret du 20 juillet 1999 portant nomination de magistrats [2]
12. ↑ Décret du 8 juillet 2003 portant nomination (magistrature) [3]