@ l’auteur
Vous avez raison de me reprendre, j’aurai du préciser syndicaliste enseignant de l’alter gauche.
Les idées que vous défendez sont
Un diagnostic usé : tout est de la faute d’une élite ultralibérale mondialisée.
Une revendication corporatiste et exclusivement quantitativiste : des postes des moyens,
Une antienne jamais usée, « responsable mais pas coupable ».
Une méthode traditionnelle de gauche : notre école est malade ? Soignons la société !
Une défausse classique : pas question de parler d’une réforme de l’école tant qu’il y aura des parachutes dorés !
Une grande ingratitude envers Madame Thatcher. C’est parce qu’elle a cassé les monopoles corporatiste syndicaux archaïque et en a débarrassé la gauche anglaise que celle-ci a pu redevenir une gauche politique et revenir au pouvoir.
Une pulsion totalitaire : Qui demande au politique de s’occuper des carences affectives familiales ? Et qui va s’en occuper ? Ceux qui ne parviennent pas à apprendre à lire à des enfants ?
Derrière cette idée, il y a une abdication de l’ambition d’aider les enfants à « acquérir des savoirs ». Et la tentation de se réfugier dans des domaines ou l’évaluation des résultats est difficile. On peut évaluer la capacité de lecture d’un élève. Il est difficile de savoir si un préposé a apporté une solution aux carences affectives d’une famille.
Ce que vous proposez c’est la série télévisée « l’instit« . Les enseignants se consacrent moins à l’enseignement qu’ à « la récréation de lien social ».
Dans le système que nous avons actuellement, ils ne parviennent même pas à composer une communauté éducative entre eux au nom d’une sacro sainte indépendance pédagogique.
Il y aurait de bon de moyens et de mauvais enseignants ! Belle découverte. C’est comme si je vous disais qu’il existe de bons de moyens et de mauvais patrons avec ou sans stock options. So Wat ! C’est le système qui connaît des disfonctionnements.
Tous cela est décrit dans le rapport Obin
http://www.ppkaltenbach.org/news/le-rapport-obin-courageux-mais-peu-lucide
Je maintient que votre discours est extrêmement réactionnaire et qu’il revient à dire, pendant que notre école s’est transformée en machine à exclure les pauvres ne touchons a rien hors les moyens, pas de réforme de l’école sans réforme de la société.