Tout d’abord, le mot « globish » est une marque déposée qui désigne une liste précise des mots anglais (1500 en tout). Une liste, ce n’est pas une langue, et on ne peut même pas faire ses courses avec, parce qu’elle ne contient pas les mots nécessaires. Cette « langue » reste tout aussi aberrante du point de vue orthographe, la prononciation la rend tout aussi inaccessible aux non-natifs, elle est une source de malentendus si un son est mal prononcé, un accent tonique est mal placé... Et toute tentative de se perfectionner conduit à l’anglais, ce qui donne des avantages à 4,84% de la population mondiale seulement.
Et si vous parlez du broken english, chacun le broke différemment, selon sa langue d’origine, car ce n’est pas une langue normalisée.
« nombre d’exposés sont présentés en anglais (ou plutôt en jargon académique globisant), y compris les réunions de mon équipe »
Mouais... on voit que la science française parle français 
« j’ai pu constater que dans ces réunions se glissaient régulièrement des mots de français, qui sans doute venaient plus facilement à l’esprit pour exprimer le concept visé, même de la part de locuteurs dont la langue maternelle n’est pas le français »
Chacun est le plus performant dans sa langue maternelle. Et le français de ces étrangers est sûrement meilleur que leur anglais 
« Peut-être ne devrait-on pas complexer à introduire des mots de français (ou autre langue) dans le globish dès qu’on pense qu’on sera compris par son auditoire, et de fil en aiguille cette langue pourra s’enrichir. »
Comme j’ai déjà dit, le globish c’est 1500 mots, point barre
Vous proposez de créer un sabir avec des mots en vrac ? Il existe déjà une langue internationale, structurée, qui possède tous les moyens pour la terminologie scientifique et qui prend peu de temps aux chercheurs qui ne sont pas censés d’être polyglottes, mais faire de la recherche 