A l’auteur qui a l’amabilité de répondre en détail aux commentaires.
l’indice de GINI mesure les inégalités de revenus. Plus il est faible, plus on en déduit que les inégalités diminuent. Et vous dîtes que justement elles diminuent sur le papier alors que notre perception de la vie réelle semble être inverse.
Mais il y a quelque chose que l’on oublie, qui n’est pas pris en compte dans cet indicateur. A quoi ce revenu nous donne accès ?
Dans un pays où il y a peu de services publics de santé et d’éducation par exemple, alors se sont les gens qui devront les financer sur leurs revenus, diminuant ainsi la part disponible pour la nourriture, le logement, les loisirs.
Dans un pays où ils sont trés développés, alors pour un revenu identique, la personne disposera de plus d’argent apparent. Evidemment dans ce cas il y a des impôts plus élevés, mais souvent comme en France, le pauvre reçoit bien plus qu’il ne donne, nivelant ainsi les inégalités de revenus.
On peut très bien imaginer un pays où les plus pauvres gagnent 100 dollars par mois, mais si l’éducation, la santé, la culture est gratuite ou presque (financé par une ponction sur les revenus des plus riches), alors ils sont en fait bien moins démunis que ceux qui gagnent autant dans un pays qui ne fourni aucun service public.
Du coup, les indicateurs d’inégalités ne peuvent se réduire au seuls revenus en argent frais mais devraient intégrer aussi la redistribution des richesses au sein d’une société. Comment ? je n’en sais rien par contre...