@ Non666
Deux choses : le mensonge offert systématiquement et l’usure du pouvoir de Georges W. Bush en font bien évidemment une cible. D’autre part, en deuxième mandat et fin de règne, un président de la stature de celui-ci des États-Unis devrait vouloir terminer en laissant une marque. Son veto pour un accès des enfants aux soins de santé ne l’honore pas et marquera de manière indélébile son passage à la Maison blanche.
Je vous recommande aujourd’hui la lecture d’une entrevue de Bill Clinton au Figaro où il déclare : « Vous savez, il y a des gens qui aiment détester l’Amérique, mais la plupart sont simplement en désaccord avec les politiques menées. Et quand le président Bush a été réélu, le monde entier y a vu un soutien aux visions mondiales du président et cela les a irrités ». [...] « Nous étions très mal vus pendant la guerre du Vietnam. [...] La situation créée actuellement par notre présence en Irak est radicalement différente et ses effets sont bien pires parce que nous vivons dans un monde complètement interdépendant. [...] i nous sommes dans une telle difficulté aujourd’hui dans une grande partie du monde, c’est à cause de l’Irak, bien sûr, mais pas seulement. C’est l’unilatéralisme des États-Unis qui est en cause. Sur le réchauffement climatique, la prolifération, l’arrêt des essais nucléaires... ».
Pierre R.