« Denis Gautier-Sauvagnac, haut responsable du Medef,qui sort des millions d’euros en liquide d’on ne sait pas ou et pourquoi faire »
Ben si monsieur Lerma, on sait d’où ils les a sorti ses millions ; des comptes du Medef et pour aller où on le présume aussi : vers les syndicats et à priori principalement F.O
De la à dire que le patronat a acheté F.O sur les 35h00 et sur les régimes de retraites il n’y a qu’un pas mais je ne le ferais pas. Présomption d’innocence oblige.
Par ailleurs lorsque l’on sait que les syndicats représentent à peine 8 % salariés en France, on se rend bien compte que pour financer leurs organisations ils ont besoin de ronds et ce ne sont pas les maigres cotisations qui y parviendront.
En l’autre jour Monsieur Mailly a admis que des agents au service de l’état travaillaient à temps plein pour les syndicats, quand on lui a parlé d’emploi fictifs, il a dit que oui selon la définition cela en était mais que cela se faisait en toute transparence, montant évalué à 150 M€, une paille.
« Le secrétaire général de FO a reconnu qu’« il y a quelques problèmes » au niveau des financements des syndicats, comme par exemple « dans le secteur privé », « sur des salariés qui sont détachés auprès des organisations ». »
Quant à l’affaire EADS, en ce que l’on annonce fièrement et ce que l’on fera, il se passera une bonne dizaine d’années, le temps de l’instruction, du jugement et des différents recours. D’ici là nous l’aurons oublié. Qui se souvient des grolles à 11 000 Frs de monsieur Dumas ?
Alors notre président peut annoncer fièrement que la justice passera, il sait très bien que celle-ci prendra du temps et justement le temps est le principal allié de l’oubli.
Enfin si l’on se base sur les peines encourues notamment les amendes pouvant aller jusqu’à 10 fois les bénéfices indus, sachant que le pactole pour une seule personne est de 90 M€, vous imaginez une seule seconde un personne physique s’acquittant d’une amende de près d’un milliard, c’est tout simplement inenvisageable.
Car croyait bien que les personnes impliquées ont devant eux quelques années pour organiser leur insolvabilité. Ce qu’ils ne manqueront pas de faire croyez moi.
Cet argent je pense que l’état l’a définitivement perdu, alors en dehors du procès qui ne manquera pas de nous intéresser, posons-nous la question de comment faire pour que cela n’arrive plus.