Bref : « Ou bien mon interlocuteur est un simple lecteur qui veut souligner certaines faiblesses de ma thèse. Intensité paranoïde : 1. Ou bien mon interlocuteur veut »protéger les corrompus de ces affaires en se faisant passer pour simple lecteur« . Intensité paranoïde : 2. » Le choix est facile.
Vous n’avez toujours pas compris ce qu’est une hypothèse. Et encore moins ce qu’est une méthode d’enquête, qui consiste à mettre des hypothèses en concurrence. Sur d’autres critères que les vôtres. Vous trouvez cela tortueux et difficile à suivre. Peut-être bien. Cela s’appelle la rigueur.
Je vous cite à nouveau :
" [...] Et Thierry Imbot de citer à son interlocutrice les noms d’une quinzaine de personnes, de droite comme de gauche, qui, selon lui, seraient impliquées dans des détournements gigantesques d’argent sur ce dossier des frégates.
Le 12 février 2000, s’appuyant sur les informations communiquées entre autres par Thierry Imbot, Christine Deviers-Joncour adresse une lettre ouverte à la ministre de la Justice de l’époque, Mme Elisabeth Guigou. Elle fournit preuves et éléments. [...]".
Jusqu’ici, je n’ai utilisé que les éléments que vous nous avez communiqués. En cherchant dans la presse de ce mois-là un écho de cette « lettre ouverte », la clef de voute silencieuse de votre thèse, je constate que le 11 février, 30 articles paraissent dans la presse française, mentionnant Christine Deviers-Joncour, puis une soixantaine d’autres jusqu’à la fin du mois.
Les journaux du 11 commentent le réquisitoire du procureur de la République contre Roland Dumas :
« Outre Roland Dumas et Christine Deviers-Joncour, les réquisitions du procureur visent l’ancien président d’Elf Aquitaine, Loïk Le Floch-Prigent, ainsi que trois anciens dirigeants du groupe pétrolier, tous poursuivis pour abus de biens sociaux : André Tarallo, signataire du premier contrat de Mme Deviers-Joncour ; Jean-Claude Vauchez, administrateur de la filiale suisse Elf Aquitaine International (EAI), qui versa d’importantes sommes à la compagne du ministre, et Alfred Sirven, qui présidait la même filiale. »
Christine Deviers-Joncour fait à cette occasion de nombreuses déclarations la presse :« Personne ne me connaît plus, excepté Alfred Sirven, qui a dû partir pour protéger 70 % de nos politiques. » (Sud Ouest, le 11/10/2007)
Le 12, donc, envoi, selon vous, de cette « lettre ouverte » à l’AFP : aucun communiqué. Faute de timbres, sans doute, elle ne pourra être envoyée directement aux rédactions.
Les journaux du 17 commentent le rejet de tous les pourvois de Roland Dumas et de Christine Deviers-Joncour par la chambre criminelle de la Cour de Cassation.
Est-ce que le contenu de cette lettre figure dans le livre ? Est-ce que ce contenu vous est connu autrement ? Est-ce le même contenu que celui de la lettre au Ministre de la Justice ? Pourquoi dissimuler à vos lecteur ce que vous avez désigné comme des preuves ? Pourquoi Christine Deviers-Joncour déclare-t-elle le contraire le 7 février à Sud Ouest ? En ces termes :
« Je connais les noms de ceux qui ont touché, mais je ne peux pas donner de preuves, c’est à Alfred Sirven de les livrer, il a tous les relevés bancaires. »
Pourquoi des preuves iraient-elles à un Ministre, quand tant d’instructions sont en cours ?
De toute évidence, vous avez bluffé. Très maladroitement. Vous pouvez encore nous prouver le contraire. Il suffit de nous donner le contenu de cette lettre. Si vous le faites, vos lecteurs pourront juger de la qualité de ces preuves. Si vous ne le faites pas, c’est de vos qualités de sérieux qu’ils pourront juger.
05/08 16:08 - Christian FORTIN-ETTORI
Bonjour à Toutes et à Tous ! En cette période de Jeux Olympiques en Chine, j’ai apprécié (...)
10/10 17:36 - Manuel de Survie
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10/10 03:48 - Philippe Vassé
Cher Manuel, Il est difficile de vous suivre dans vos raisonnements qui se torturent tout (...)
10/10 02:28 - Manuel de Survie
09/10 15:58 - Philippe Vassé
Cher Manuel, Je suis ravi de vous lire dans votre souci soudain de la probité collective au (...)
09/10 15:20 - Philippe Vassé
Anuck, Il est instructif de noter que le site que j’ai mis en avant a publié ces (...)
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