Un simple petit commentaire à ce stade pour remercier tout particulièrement monsieur Frédéric Lyon, qui a bien voulu jouer le rôle d’avocat du diable dans cette affaire. Las, votre plaidoirie hystérique n’est guère convaincante. En revanche, je la trouve plutôt drôle : on m’avait déjà traité de pas mal de choses dans ma vie, du néo-fasciste jusqu’au post-stalinien en passant par l’archéo-jacobin, le séguiniste, le royaliste (dans tous les sens du terme) , le sarkozyste (il fallait vraiment avoir un coup dans le nez, là) et le bayroulâtre. J’ai même un jour eu le grand privilège d’être taxé de « rejeton hobbesien ». Merci, donc, pour avoir rajouté « antisémite » qui manquait cruellement à ma collection. Si on prend en considération mon précédent article sur Agoravox (DSK : la rénovation socialiste se fera-t-elle à Washington ?) où l’un des commentaires m’accuse justement de sionisme, la chose devient particulièrement savoureuse. Quant à me qualifier d’« écolo de service », c’est bien simple : j’en pleure encore de rire !
Néanmoins, et plus sérieusement cette fois-ci, l’autre pan de votre critique me paraît quant à lui totalement inacceptable. De fait, vous écrivez : « Et l’on voit un pur crétin, nommé Frédéric Alexandre, sorti de nulle part mais se prenant toutefois pour un journaliste, aux états de service parfaitement nuls, traîner dans la boue une des principales figure du monde politique et économique de notre pays, qui avait sans doute déjà réalisé plus de chose à l’age de vingt ans, que notre auteur n’en réaliserait s’il disposait de plusieurs vies. » Je trouve cette remarque acerbe plutôt singulière de la part d’un lecteur d’Agoravox. Le principe même de son existence n’est-il pas, justement, de considérer chaque citoyen, non seulement comme un « capteur d’information » mais, bien plus encore, comme un « vecteur d’idées » ? Dès lors, il ne saurait être question d’invalider les analyses ou les idées exprimées sous prétexte que l’auteur ne serait pas un journaliste professionnel.
D’autre part... oui, vous avez raison : je n’étais qu’un vague éclair de concupiscence dans les yeux de mes parents lorsque Jacques Attali participait à la création d’Action contre la Faim. Cette remarque générationnelle qui est la vôtre me paraît tout à fait symptomatique d’une société dans laquelle l’équation (erronée) Expérience = Compétence est devenue fondamentale, jusqu’au ridicule, notamment en matière d’emploi. Et ainsi, sous prétexte que je suis un « jeune » (sans doute n’aurai-je pas dû le préciser dans ma biographie : un écrivain, c’est bien, mais un jeune écrivain, c’est-à-dire en mal d’éditeur, ne peut être qu’un parasite), je devrais fermer mon clapet et m’abreuver des paroles de Jacques Attali, y compris lorsqu’il nous assomme avec ses pires élucubrations sur le clonage humain ou le sens de l’Histoire, qu’il prétend avoir découvert.
Navré de vous décevoir : ce n’est pas demain la veille que le chat rentrera ses griffes.
20/01 17:33 - francois
Vraiment, on ne peut pas laisser dire des choses pareilles. POur une fois qu’une groupe (...)
28/10 15:51 - Parlons En
Je considère partial ce rapport d’étape car il admet de façon implicite (...)
23/10 05:16 - Christoff_M
vous ne trouvez pas étrange que dans un pays d’experts, de grandes écoles, de tètes, de (...)
18/10 11:00 - Pete
J’ai du respect pour M. Attali mais je suis plutot deçu par les mesures proposées. (...)
17/10 17:58 - Eloi
Frédéric Lyon : « Combien d’étudiants mangeraient un repas chaud par jour, sans (...)
17/10 17:57 - adeline
tient l’istrion Frederic n’est pas encore à -18 ? cé bizarre je (...)
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