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Commentaire de frédéric lyon

sur Commission Attali : la croissance selon Gribouille


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frédéric lyon 16 octobre 2007 00:41

A l’auteur :

Votre réponse est aussi nulle que votre article et je me contenterais de n’en relever qu’un seul paragraphe :

« S’agissant de mon antilibéralisme si primaire, qui peut donc nier que le libéralisme moderne -et quel que soit la dénomination choisie- a trahi l’esprit du libéralisme originel. On le voit bien avec la proposition d’autoriser la vente à perte, qui conduit à fausser la concurrence, cette même concurrence pourtant élevée au statut de principe sacro-saint. Le libéralisme a donc évolué -pour ne pas dire qu’il a été perverti, à l’instar des États-Unis qui servent de modèles, aujourd’hui comme hier, à ses thuriféraires »

...Qui peut nier que le libéralisme moderne a trahi....etc.etc. Malheureusement pour vous, il ne suffit pas de commencer une phrase par : « Qui peut nier.... » et de la poursuivre ensuite par une affirmation quelconque, pour que cette affirmation devienne une vérité première, comme par un coup de baguette magique.

En l’espèce, on ne voit toujours pas, malgré vos dires, en quoi « le libéralisme moderne » (de quoi s’agit-il exactement ?) a bien pu trahir le « libéralisme originel » (et là encore, de quoi parlez-vous ?).

Et ce n’est pas la suite de votre paragraphe qui va vous sauver, bien au contraire, puisque vous poursuivez ainsi :

« On le voit bien avec la proposition d’autoriser la vente à perte, qui conduit à fausser la concurrence, cette même concurrence pourtant élevée au statut de principe sacro-saint ».

Sans blague ? Vous en êtes bien sûr ? Pourtant on ne voit pas en quoi la vente à perte fausse la concurrence, quoi que vous en croyiez, car la vente à perte a toujours été une arme dans la lutte que se livrent les concurrents sur les marchés, et ceci depuis la plus haute antiquité.

Figurez-vous que l’essentiel de la concurrence se joue sur les prix !

De plus on ne voit pas non plus en quoi la vente à perte constitue la démonstration que le « libéralisme moderne » a trahi le « libéralisme originel ».

Par conséquent n’importe qui peut nier votre proposition.

Votre prose n’a aucun sens et la suite n’est pas meilleure :

« cette même concurrence pourtant élevée au statut de principe sacro-saint ».

De principe « sacro-saint » ? Mais de quoi parlez-vous donc ? Etes-vous bien certain de vouloir nous parler d’économie, de concurrence et de « libéralisme » ?

La chute est une sorte de feu d’artifice :

« Le libéralisme a donc évolué -pour ne pas dire qu’il a été perverti, à l’instar des États-Unis qui servent de modèles, aujourd’hui comme hier, à ses thuriféraires »

Nous voici avec votre dernière bordée d’affirmations péremptoires « pour ne pas le dire », mais en le disant quand même, qui nous apprennent que le « libéralisme » a été « perverti », à l’instar des Etats-Unis..... qui font une entrée remarquée mais dont on se demande ce qu’ils viennent faire là, sinon qu’il ne doivent pas vous plaire davantage que le libéralisme « ultra » et la liberté « absolutiste », puisqu’ils sont si « pervers ».

....qui servent de modèles, aujourd’hui comme hier, à ses thuriféraires"

Le libéralisme a des « thuriféraires » ? Il n’en a pourtant guère eu besoin pour s’installer tranquillement, avec ou sans les Etats-Unis pour servir de modèle. Vous délirez.

Article fait de clichés, de slogans et de jugements de valeurs, vocabulaire ridicule.

Et tout le reste à l’avenant.

De la propagande politique à deux balles, le « libéralisme » a encore de beaux jours devant lui.


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