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Commentaire de Hakim I.

sur Quand la police nationale veille aussi à l'image du président de la République


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Hakim I. 16 octobre 2007 13:43

Un policier peut vous en faire baver pendant des années au niveau du portefeuille juste pour un outrage (dommages et intérets, amendes, etc). Et seul le témoignage d’un de ses collègues est suffisant pour approuver cet état de fait. D’autant plus que le salaire d’un gardien de la paix est largement au dessous du raisonnable, donc tout est bon pour arrondir les fins de mois. C’est la nouvelle arme judiciaire qui fait des ravages dans les cas d’empêchement à la libre expression. Contestez une contravention, et vous verrez qu’on vous menacera tres vite d’outrage. Pareil en cas d’erreur de l’agent, l’outrage est un fantastique outil de couverture, comme le disent les jeunes « pour la faire à l’envers ».

Au premier qui me rétorquera (voyant mon prénom) que je n’ai qu’à retourner dans mon pays d’origine pour goûter au véritables conditions de pays démocratiques, je lui répondrai qu’il a entièrement raison ; dans le sens où biensur l’état de la démocratie en France est bien meilleur (moins pire) que dans d’autres pays.

Le problème c’est que justement, à force d’accepter tout venant de l’Etat sous prétexte d’avoir un label tamponné « démocratie », le pays finit par avoir des odeurs de makhzen (nom qu’on donne aux systèmes d’états policiers dans les pays du Maghreb). Et je n’ai aucun mal à comparer l’accusation d’outrage dont font l’objet les jeunes de l’UNEF avec un crime de lèse majesté qu’on pourrait trouver an Arabie Saoudite ou au Maroc.


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