« D’ailleurs, le rapport traite plus des discriminations »raciales« que linguistiques... même si le sujet est lié à mon avis »
jusque là je vous suis.
« Puisque vous en parlez, je suis désolé de vous contredire, mais le libre accès aux salles de danse bretonne ne suffit pas à reconnaître une culture »
là aussi, où à peu près.... il ne s’agissait de ma part que d’un raccourci. le à peu-près, étant sur le mot « reconnaissance ». de mon point de vue, l’important étant la « connaissance » ; et en allant pratiquer des danses bretonnes, on s’intéresse à la musique bretonne, donc à la langue etc....
« Nous vivons dans un Etat de droit et pour exister nous devons en avoir en tant qu’entité légalement ! Nous ne demandons ni plus ni moins qu’une existence légale (pas de discrimination positive à la c...) qui obligerait l’Etat à protéger la diversité culturelle présente sur son territoire, »
je vous renvoie à votre article : « On sait d’ores et déjà que la plupart des citoyens confondent Etat et nation, ce qui est une ineptie ! L’Etat organise la vie politique tandis que la nation touche l’affectif » soit l’Etat ne gère pas directement l’affectif et se contente de réguler la vie sociale en commun
« respectant ainsi les traités internationaux ! » / « Mais selon les critères établis par UN groupe (les républicains issus de la Montagne). »
ne voyez vous pas le parallèle ? les traités internationaux quand ils sont ratifiés par tout le monde sont d’inspiration culturelle anglo-saxonne (quand ce n’est pas le cas, les US ne le ratifie généralement pas). ces traités sont donc fondés sur UNE norme.
« Reconnaître ses minorités ne veut pas dire dissolution de l’identité française ! Mais multiappartenance »...
On y revient, multiappartenance affective, protégée d’ailleurs par l’Etat qui n’empêche personne de s’organiser pour faire vivre réellement, concrètement, ce sentiment, appartenance légale unique, promue par l’Etat et qui permet que tout les sentiments de multiappartenance puissent s’exprimer dans un cadre commun.
« L’Etat n’investit rien dans l’Education Nationale jugeant ces langues régionales »inutiles« à l’heure de la mondialisation ! »
à l’heure de la mondialisation, le français aussi est inutile, seul l’anglais compte. (certains rajouteraient l’espagnol et le chinois...mais bon c’est un autre débat). et effectivement, si l’Etat ne cherche plus à minimiser les langues régionales en les interdisant purement et simplement, il ne cherche pas non plus à les promouvoir car elles ne sont pas un facteur unificateur.
« Ici, il n’est aucunement question de communautarisme, mais de traitement des »minorités« car que je sache nous ne sommes pas tous des robots identiques »
qu’est ce que « le traitement des minorités », au sens de reconnaissance légale des droits de ces minorités (droit linguistiques par ex.) sinon une autre expression pour désigner « le communautarisme » ?. il ne s’agit pas de faire des robots mais d’assurer un cadre suffisamment large pour permettre à tous d’y exprimer ses différences.
enfin, il se peut que le modèle anglo-saxon vous plaise, avec les nuances que vous pouvez lui apporter bien sûr, et il a effectivement des avantages (même si personnellement, vous l’aurez compris, je n’y adhère pas). Mais affirmez le franchement. c’est un modèle intéressant, choisi par nombre de pays du monde et qui mérite d’être débattu clairement. je précise que je ne vous accuse pas d’avoir voulu nous induire en erreur, mais j’ai eu l’impression que vous aviez remplacer des mots par d’autres (peut-être pour éviter une levée de bouclier d’anti-américains primaires ?)
amicalement aussi,
Jay