Peut-être suis-je effectivement prétentieux : ça ne m’étonnerait pas car c’est un défaut que je traîne depuis longtemps et qui est encore plus difficile à éradiquer qu’un virus ! Mais je ne désespère pas d’y arriver.
En attendant, je me suis fait une raison et j’ai décidé que cela ne devrait m’empêcher de dire les choses comme je les vois. Heureusement vous êtes là pour m’alerter : merci (sincèrement).
Cela dit, votre remarque n’est pas juste sur le fond. Vous dites en effet : "vous avez tout faux quand aux raisons fondamentales à savoir les coût financier
insupportable et non pas son inéfficacité, non prouvée".
1) Je n’ai pas dit dans l’enquête que la seule raison d’une évolution vers la levée de l’obligation résultait de l’inefficacité des vaccins (dont je ne conteste pas les apports bénéfiques même si ces apports ne sont certainement pas aussi radicaux que le disent les vaccinalistes). J’ai dit que l’idée de durcir l’obligation n’était pas justifiée pour plusieurs raisons : une balance bénéfice/risque moins évidente et devenue plus floue, des effets secondaires nocifs insufisamment recensés, les angoisses de l’Etat face à la montée des affaires judiciaires sur les effets secondaires (en terme non seulement de coût mais aussi de d’image), le rôle important des médecins dans la contestation, etc."
2) Contrairement à ce que vous affirmez, la décision d’assouplir ou de lever l’obligation n’a pas que des raisons financières. Dans le rapport remis au ministre de la santé, c’est bien la montée des raisons éthiques qui accélère ces évolutions, comme je le dis en conclusion de mon article en reprenant les arguments des experts : « La loi du 4 mars 2002, qui a renforcé la condition du consentement à l’acte médical, l’essor de la démocratie sanitaire, ainsi que la judiciarisation croissante des affaires pour effets secondaires dus aux vaccins, conduiront sans doute le gouvernement à changer bientôt son fusil d’épaule »...