@ snoopy
« tentations communautaristes »
Concernant l’immigration portugaise, la France a connu une grande vague de retour des Portugais dans les années 80, lorsque la situation économique s’améliora dans le pays d’origine.
La communauté portugaise fut longtemps LA PREMIERE DE FRANCE devant les Algériens.. mais on ne peut pas qu’elle ne connaisse pas de tendances communautariste car elle a toujours été très structurée (un héritage de l’opposition à Salazar ?) au point de vue associatif.
J’ai vécu longtemps dans un quartier à forte population portugaise que j’ai vu se vider petit à petit...
Le cas des Turcs est plus particulier : dès le départ, ils affirment toujours ne pas vouloir rester et être ici seulement pour le travail.. Affirmer le contraire leur paraitrait un acte antipatriotique. Et pourtant..
En Allemagne, l’émigration turc y datant de 1961, on voit aujourd’hui des retraités qui passent la moitié de leurs temps en Allemagne, où ils ont pris des habitudes et en Turquie, où ils souhaiteraient rester, en d’incessants aller-retours jusqu’à leur mort..
On prend toujours en exemple les Africains, toujours spectaculaires et « exotiques »...
L’immigration est-elle nécessaire ?
Dans le domaine des services à la personne, des personnels hospitaliers (ASH, Aide Soignantes, infirmières..) les africaines sont assez présentes et appréciées par les employeurs.. Prennent-elles la place de Françaises ?
J’en doute..
Dans le BTP, la crise des vocations est sévère.. La moyenne d’âge est actuellement de 45 ans et les jeunes ne se dirigent pas en masse vers un métier peu valorisé mais pourtant mieux payé et moins pénible qu’autrefois..
J’ai vu construire pendant quelques mois un immeuble en béton banché. L’équipe toute entière était slovaque...
Lorsqu’ils partaient le soir, ils nettoyait le chantier et balayait.. Depuis, ils ont terminé, sont rentrés et le chantier est livré aux artisans de second oeuvre qui en ont fait un véritable capharnaüm..
Ces Slovaques ont-ils pris le travail d’ouvriers français du BTP ? je ne sais pas car la questuion que je me poserais plutôt est :
Existe-t-il encore des ouvriers français du BTP ?
gaZi bORAt