En tant qu’ancienne déléguée médicale et patiente, je trouve asse croustillante, cette levée de bouclier soudain,concernant ce qu’en tant que « profession libérale » , vous consideriez comme un droit inaliénable : celui de décider de s’insaller où bon vous semble .
En contradiction avec votre fonction - vous ètes profession de santé et pas plombier ou patissier- , et à ce titre , vous avez choisi une profession , non pas seulement pour ses avantages- salaire, vacances à volonté, possibilité de partir le vendredi midi en Week-end -, mais aussi pour rentre un service de santé y compris là où la région a besoin de vous , mais est moins « glamour ».
Je sais d’autant plus de quoi je parle que je suis depuis 10 ans dans le sud de la France et que ,en tant que déléguée médicale et patiente, j’observe sur le terrain la dérive progressive de médecins qui considèrent , pour certains, que leur profession possède les mêmes obligations que celles du boulanger : Partir 6 semaines, 2 fois trois semaines pendant les vacances d’été au détriment de patients qui n’ont plus à appeler que le 15, surchargé.
Et ce, tous de concert, sur une région où on s’installe de façon concentré pour la qualité de vie.
Vous jouer de l’amalgame avec l’aménagement du territoire et la nouvelle carte judicière vient à point nommée.
Mais il ne s’agit pas de ça, il s’agit de l’éthique et du service rendu d’une profession qui n’a pas à choisir de s’implanter systématiquement là où le soleil brille, le climat est cool, et la ville dynamique.
Je ne parle pas des hospitaliers, mais bien des médecins généralistes et des spécialistes.
Vous ne vous ètes guère manifestés en tant que profession médicale contre l’iniquité des franchises médicales qui vont toucher les malades, alors même que prescrire, sous l’injonction marketing des visiteurs médicaux ,des molécules exhorbitantes à rembourser par la sécu ne vous cause aucun problème de conscience.
A sevice médical rendu moindre que le produit précédent.
Cette manière de fonctionner s’appelle du corporatisme.